Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2023-01-28), 10-K (Date du rapport : 2022-01-29), 10-K (Date du rapport : 2021-01-30), 10-K (Date du rapport : 2020-02-01), 10-K (Date du rapport : 2019-02-02), 10-K (Date du rapport : 2018-02-03).
- Évolution du passif total et des capitaux propres (déficit)
- Les données indiquent une tendance à la réduction du pourcentage du passif et des capitaux propres (déficit) dans la structure financière au cours de la période considérée. La part du passif total et des capitaux propres (déficit) dans le total a diminué de 100,42 % en 2018 à 85,22 % en 2023, témoignant d'une réduction globale de l'endettement relatif ou du déficit net au sein de la structure financière.
- Comptes créditeurs
- La proportion des comptes créditeurs par rapport au passif total est en baisse continue, passant de 11,27 % en 2018 à 3,13 % en 2023. Cela suggère une diminution de l'encours créditeur ou un contrôle accru sur les dettes fournisseurs.
- Obligations et dettes à échéance fixe
- Les obligations convertibles ainsi que les billets (de premier rang échéant en 2023, 2024, ou 2020) présentent des fluctuations importantes. Par exemple, la part des obligations convertibles de premier rang échéant en 2020 a été notable en 2018, représentant 14,6 %, puis a disparu en 2019. De même, la part des obligations convertibles de 2024 a diminué de 10,83 % en 2020 à 0,79 % en 2023, illustrant peut-être un remboursement ou une conversion de ces dettes à ces échéances.
- Passifs courants et non courants
- Une tendance à la baisse est observable pour le pourcentage des passifs courants, passant de 29,97 % en 2018 à 16,69 % en 2023. La diminution indique une stratégie visant à réduire la dépendance aux dettes à court terme. La part des passifs non courants, quant à elle, varie sans tendance claire, oscillant autour de 50 % à 70 %, mais affiche une augmentation notable de la part des passifs liés aux contrats de location-exploitation non courants, qui augmentent de 0,43 % en 2018 à environ 16,76 % en 2020 avant de se stabiliser.
- Capitaux propres et réserves
- Les capitaux propres (déficit) sont passés d'une valeur légèrement négative en 2018 (-0,42 %) à un solde positif en 2020, atteignant 0,76 %, et ont continué à croître pour atteindre 21,12 % en 2022, avant de diminuer légèrement à 14,78 % en 2023. La croissance des capitaux propres reflète une amélioration de la situation patrimoniale, liée probablement à la réduction des pertes ou à une augmentation des apports additionnels.
- Bénéfices non répartis et autres éléments du résultat étendu
- Les bénéfices non répartis ont connu une évolution contrastée : négatifs en 2019 (-20,86 %) et 2020 (-16,73 %) en raison probablement de pertes accumulées, puis positifs en 2021 (4,74 %) et consolidés en 2022 et 2023, avec environ 10 %. Le cumul des autres éléments du résultat étendu a oscillé autour de zéro, montrant une stabilisation de ces éléments hors bénéfices.
- Capital versé supplémentaire
- Le pourcentage associé au capital versé supplémentaire a décru de 49,65 % en 2018 à 4,65 % en 2023, ce qui pourrait indiquer une réduction des rehaussements de capital ou une stabilisation du capital social supplémentaire.
- Stock de trésorerie
- En 2018, la part du stock de trésorerie en pourcentage du passif était très négative (-58,85 %), reflétant probablement une situation de déficit de liquidités ou de position de trésorerie très faible. Aucune donnée ultérieure n’est disponible pour suivre une évolution ultérieure.
- Autres éléments significatifs
- Les provisions pour retours de vente ont varié mais restent faibles en proportion, passant de 0,61 % en 2018 à 0,39 % en 2023. Par ailleurs, la part des impôts à payer, notamment la partie à payer à l’étranger et les impôts fédéraux et étatiques, montre une baisse ou une stabilisation à un faible niveau, ce qui indique une gestion prudentielle ou une réduction des obligations fiscales immédiates.
- Résumé général
- Dans l’ensemble, la structure financière de l'entreprise semble s’être déplacée d’un profil très endetté ou déficitaire vers une position plus solidaire, avec une réduction notable des passifs courants, une augmentation relative des capitaux propres, ainsi qu’une diminution des dettes à court terme et des dettes convertibles en échéance rapprochée. La tendance indique une amélioration progressive de la solvabilité, d’autant plus que les pertes accumulées se sont inversées pour devenir bénéfiques. La structuration du passif s’est également modifiée, notamment avec la baisse des obligations convertibles et la stabilisation des passifs liés aux contrats de location et aux autres obligations à long terme.