Structure du bilan : passif et capitaux propres
Données trimestrielles
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2023-04-29), 10-K (Date du rapport : 2023-01-28), 10-Q (Date du rapport : 2022-10-29), 10-Q (Date du rapport : 2022-07-30), 10-Q (Date du rapport : 2022-04-30), 10-K (Date du rapport : 2022-01-29), 10-Q (Date du rapport : 2021-10-30), 10-Q (Date du rapport : 2021-07-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-05-01), 10-K (Date du rapport : 2021-01-30), 10-Q (Date du rapport : 2020-10-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-08-01), 10-Q (Date du rapport : 2020-05-02), 10-K (Date du rapport : 2020-02-01), 10-Q (Date du rapport : 2019-11-02), 10-Q (Date du rapport : 2019-08-03), 10-Q (Date du rapport : 2019-05-04), 10-K (Date du rapport : 2019-02-02), 10-Q (Date du rapport : 2018-11-03), 10-Q (Date du rapport : 2018-08-04), 10-Q (Date du rapport : 2018-05-05), 10-K (Date du rapport : 2018-02-03), 10-Q (Date du rapport : 2017-10-28), 10-Q (Date du rapport : 2017-07-29), 10-Q (Date du rapport : 2017-04-29).
- Tendances relatives aux créditeurs et charges à payer
- La proportion des créditeurs et charges à payer en pourcentage du passif total et des capitaux propres a connu une augmentation significative entre avril 2017 et août 2018, passant d'environ 12% à près de 16-17%. Cette part a ensuite fluctué, atteignant un pic à environ 17,74% en novembre 2018, avant de diminuer progressivement pour atteindre environ 6,45% en avril 2023. La tendance indique une gestion plus rigoureuse des charges à payer ou une réduction de cette catégorie par rapport à l'ensemble du passif à partir de 2018.
- Évolution des produits reportés et dépôts des clients
- Les produits reportés et dépôts des clients, en tant que pourcentage du passif, ont connu une tendance à la hausse depuis 2017, culminant à plus de 11% en août 2021. Après cette période, leur proportion a tendance à diminuer, atteignant approximativement 6,14% en avril 2023. Cela peut indiquer une réduction progressive des engagements liés aux produits reportés ou une variation dans la reconnaissance des revenus différés.
- Obligations convertibles et autres passifs à long terme
- Les obligations convertibles de premier rang à échéance 2024 représentaient une part faible au début, puis ont accru leur poids jusqu’à un maximum d'environ 11% en 2021, avant de diminuer notablement en 2023. Les autres obligations à échéance 2020 ont affiché une tendance stable, représentant entre 10% et 14% du passif, tandis que celles à échéance 2019 sont relativement stables autour de 18%. La composante des passifs à long terme liée aux obligations et convertibles révèle une gestion et une planification sélective quant à leur maturité.
- Passifs courants et leur évolution
- Les passifs courants liés aux contrats de location-exploitation ont quant à eux connu une augmentation significative en 2018, atteignant jusqu’à environ 2,55% du passif, puis ont fluctué autour de 1,33% à 1,53%. La part des autres passifs à court terme a quant à elle connu des variations, oscillant entre 1,78% et 6,5%, avec une tendance à la baisse à partir de 2021. La proportion du passif courant global a suivi une tendance fluctuante, culminant à près de 50% en novembre 2018 puis réduite à environ 16-20% en 2023, reflet probable d’un recentrage sur une gestion du court terme plus prudente.
- Endettement par type d’instrument financier
- Les facilités de crédit sur l’actif, qui étaient absentes en début de période, ont augmenté significativement, atteignant à leur apogée près de 18,93% en octobre 2017, puis ont diminué à environ 3-6% à partir de 2018. Les prêts à terme B ont constitué une part majoritaire, fluctuant entre 32% et 36% du passif, tandis que d’autres types de prêts à terme, comme le B-2, FILO ou de deuxième rang, représentaient des parts variables, généralement inférieures à 10%. La réduction notable de certains de ces poids en 2023 suggère un processus de refinancement ou de réduction des dettes à long terme.
- Passifs non courants
- Les passifs non courants liés aux contrats de location, tant opérationnels que de financement, ont maintenu une part stable approximative de 16-19% jusqu’en 2022, avec une légère baisse vers 15% à la fin de la période. La proportion des autres obligations non courantes a également été relativement stable, oscillant entre 0,1% et 1,5%. La stabilité relative indique une gestion cohérente de ces passifs à long terme dans l’ensemble.
- Capitaux propres et éléments liés
- Les capitaux propres ont connu une progression notable, passant d’une situation de déficit en 2017 à une position positive en 2018, puis continuant à croître jusqu’à atteindre plus de 24% fin 2021. Cependant, cette tendance a connu un déclin en 2022 et 2023, avec une diminution à environ 15-16% du passif, situation potentiellement liée à des pertes ou à des opérations de remontée du capital. Par ailleurs, la partie du capital versé supplémentaire a augmenté au début, atteignant près de 50%, puis a fortement diminué, laissant une contribution plus faible à la fin de la période.
- Résultat étendu et autres éléments
- Les bénéfices non répartis ont fluctué, avec une tendance initiale à la hausse jusqu’en 2019, puis une forte baisse en 2020 avec une perte apparente, suivie d’une reprise modérée en 2021. Les autres éléments du résultat étendu ont présenté de petites fluctuations, restant proches de zéro, ce qui indique une stabilité ou un faible impact des éléments exceptionnels sur la période considérée.
- Conclusion générale sur la structure financière
- Globalement, la société a connu une évolution favorable de ses capitaux propres depuis 2017, bien que cette tendance se soit inversée en 2022-2023, indiquant une possible dégradation de la rentabilité ou des pertes. La réduction progressive des dettes à long terme et le contrôle sur la proportion de passifs courants témoignent d’un ajustement dans la gestion de la structure financière. La diminution des parts des obligations convertibles et la stabilisation relative des autres passifs illustrent une stratégie d’allègement de l’endettement à plus long terme. La composition du passif montre une gestion équilibrée entre obligations à court terme et à long terme, avec une réduction notable de certains éléments en fin de période, visant probablement à renforcer la stabilité financière à moyen terme.