Structure du bilan : passif et capitaux propres
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- Bilan : actif
- Structure du bilan : actif
- Analyse des ratios de liquidité
- Analyse des ratios d’activité à long terme
- Rapport valeur/ FCFF d’entreprise (EV/FCFF)
- Rapport cours/ FCFE (P/FCFE)
- Ratio de marge bénéficiaire d’exploitation depuis 2015
- Ratio de liquidité actuel depuis 2015
- Rapport cours/valeur comptable (P/BV) depuis 2015
- Analyse du chiffre d’affaires
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D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2019-12-28), 10-K (Date du rapport : 2018-12-29), 10-K (Date du rapport : 2017-12-30), 10-K (Date du rapport : 2016-12-31), 10-K (Date du rapport : 2015-12-31).
- Évolution de la structure de la dette à court terme
- La part de la papier commercial et autres titres de créance à court terme dans le total du passif et des capitaux propres diminue significativement, passant de 0,54 % en 2016 à 0,01 % en 2019, indiquant un désengagement ou une réduction des emprunts à court terme. En revanche, la portion à court terme de la dette à long terme connaît des fluctuations, passant de 1,7 % en 2016 à 2,28 % en 2017, puis redescendant à 0,36 % en 2018 pour remonter à 1,01 % en 2019. Ce comportement traduit une gestion dynamique de la dette à court terme liée à la dette à long terme, avec une tendance à diminuer la composante à court terme, excepté une légère reprise en 2019.
- Évolution des dettes fournisseurs et autres passifs à court terme
- Les dettes fournisseurs exhibent une augmentation régulière en pourcentage, de 3,32 % en 2016 à près de 3,95 % en 2019, ce qui pourrait refléter une croissance des achats à crédit ou une gestion accrue des fournisseurs. Les autres passifs à court terme présentent une baisse initiale entre 2016 (1,37 %) et 2017 (1,15 %), suivie d'une remontée jusqu’à 1,78 % en 2019, témoignant d’une certaine stabilité ou adaptation dans la gestion de ces passifs.
- Évolution des passifs à court terme
- La part du passif à court terme dans la structure totale de passif et capitaux propres augmente de 5,64 % en 2015 à 8,43 % en 2017, puis fluctue autour de 7,7 % en 2018 et 2019. L’accroissement initial indique une augmentation relative des obligations à court terme par rapport à la structure globale, suivie d’une stabilisation avec une légère baisse en 2018 puis une reprise en 2019.
- Évolution de la dette à long terme
- La part de la dette à long terme, hors partie courante, montre une tendance à la hausse, passant de 20,45 % en 2015 à un pic de 29,74 % en 2018, puis se stabilisant à 27,81 % en 2019. Cette augmentation reflète une orientation vers un financement à long terme, permettant de réduire la dépendance aux financements à court terme et d’accroître la stabilité financière à long terme de l’entité.
- Évolution des passifs différés et autres passifs non courants
- Les impôts différés représentent environ 11,7 à 17,5 % du total du passif et des capitaux propres tout au long de la période, avec une légère baisse en 2017, ce qui pourrait indiquer une optimisation fiscale ou des ajustements comptables. Les autres passifs non courants connaissent une croissance, notamment en 2019, où ils atteignent 1,44 %, suggérant une augmentation des obligations non courantes variées ou spécifiques à la gestion de l’entreprise.
- Évolution des passifs non courants et du total du passif
- La part des passifs non courants oscille entre 36,47 % en 2017 et 44,33 % en 2016, témoignant d’une augmentation relative de ces engagements, principalement en 2016. La part totale du passif dans la structure se maintient autour de 45 % à 49 %, avec une tendance à la stabilité après une hausse significative en 2016, ce qui indique une gestion équilibrée des capitaux propres et du passif au fil du temps.
- Évolution des capitaux propres et de leur composition
- Les capitaux propres représentent, en moyenne, une part majoritaire dans la structure financière, avec un ratio oscillant autour de 47,08 % en 2015 à 51,01 % en 2019. La composante du capital versé supplémentaire croît de 47,47 % en 2015 à près de 56 % en 2018, puis se stabilise en 2019, indiquant un renforcement du capital investit. La ligne de bénéfices non répartis ou déficit fluctue, passant de 0,49 % en 2016 à un déficit de -3,02 % en 2019, ce qui reflète une période de pertes ou de distribution de dividendes supérieurs aux bénéfices, pouvant entraîner une baisse de la capacité de financement interne.
- Analyse globale de la stabilité financière
- La part des capitaux propres est importante, ce qui assure une bonne stabilité financière, bien qu’une augmentation du ratio de la dette à long terme ait été observée. La réduction des titres à court terme ainsi que la hausse du Capital versé supplémentaire indiquent une tendance à privilégier un financement à long terme et une gestion prudente de la liquidité à court terme. La croissance des passifs non courants et le maintien d’une structure équilibrée entre dette et capitaux propres traduisent une stratégie visant à assurer la stabilité financière à moyen et long terme.