Tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie fournit des informations sur les entrées de trésorerie et les paiements en espèces d’une entreprise au cours d’une période comptable, montrant comment ces flux de trésorerie relient le solde de trésorerie de fin de caisse au solde de début figurant au bilan de l’entreprise.
Le tableau des flux de trésorerie se compose de trois parties : les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement et les flux de trésorerie provenant des activités de financement.
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- Structure du bilan : actif
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- Rapport cours/ FCFE (P/FCFE)
- Modèle d’actualisation des dividendes (DDM)
- Valeur actualisée des flux de trésorerie disponibles par rapport aux capitaux propres (FCFE)
- Cumul des régularisations
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D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2014-12-31), 10-K (Date du rapport : 2013-12-31), 10-K (Date du rapport : 2012-12-31), 10-K (Date du rapport : 2011-12-31), 10-K (Date du rapport : 2010-12-31).
- Évolution du bénéfice net
- Le bénéfice net a connu une croissance significative entre 2010 et 2012, passant de 4,9 millions de dollars à plus de 1,1 milliard de dollars. Après une légère baisse en 2013, il a rebondi pour atteindre près de 1,53 milliard de dollars en 2014, enregistrant une tendance globale à la hausse sur la période considérée.
- Amortissements et charges non décaissables
- Les dotations aux amortissements sont relativement stables, oscillant autour de 257 millions de dollars en 2010 et diminuant légèrement à 248 millions en 2014. Les amortissements liés à l’escompte d’émission et aux coûts de titres de créance ont considérablement diminué après 2010, passant de 28,4 millions à 2,8 millions. Les amortissements liés aux swaps de taux d’intérêt ont augmenté négativement, signalant une augmentation des pertes latentes liées à ces instruments."
- Éléments liés aux impôts et avantages différés
- Les avantages d’impôt différés ont fortement diminué, passant de -249 millions en 2010 à -79,8 millions en 2014, reflétant probablement une révision des perspectives fiscales ou une utilisation accrue des avantages fiscaux différés. Les charges liées aux règlements juridiques et aux dépréciations d’immobilisations ont varié sans tendance claire, avec une dépréciation notable en 2010 suivie d’une baisse relative en 2012, puis une hausse en 2014. La charge de restructuration a fortement augmenté en 2014, atteignant 246,4 millions, ce qui peut indiquer une restructuration importante dans cette année.
- Variations importantes sur instruments dérivés et autres éléments exceptionnels
- Les pertes (ou gains) latentes sur instruments dérivés ont fortement fluctué, passant de -11,1 millions en 2011 à -37,2 millions en 2014, indiquant une volatilité accrue ou une gestion active des instruments financiers dérivés. La variation de la juste valeur de contrepartie éventuelle a également connu des fluctuations notables, ayant un impact significatif en 2013 (+70,7 millions) et 2014 (-15,1 millions).
- Charges liées aux régimes de rémunération et éléments hors trésorerie
- Les charges liées aux régimes de rémunération à base d’actions ont augmenté de façon régulière, passant de 73,9 millions en 2010 à 159,7 millions en 2014, témoignant d’un efforts accru dans la rémunération en actions. Les éléments hors trésorerie inclus dans le bénéfice net ont également évolué substantiellement, atteignant près de 592 millions en 2014, ce qui reflète une part importante d’opérations comptables non cash dans le résultat.
- Effet des variations d’actifs et passifs
- Les créances clients ont diminué globalement tout au long de la période, passant d’environ -71,4 millions en 2010 à -115,7 millions en 2014, suggérant une gestion plus stricte des comptes clients ou une baisse de leur solde. Les inventaires ont augmenté en 2014, parallèlement à une augmentation des autres actifs circulants et non courants, ce qui peut indiquer une croissance ou un stockage accru d’inventaire ou d’actifs.
- Activités opérationnelles et flux de trésorerie
- Les flux de trésorerie nets issus des activités d’exploitation ont connu une croissance régulière, passant de 464 millions en 2010 à près de 1,93 milliard en 2014, indiquant une amélioration de la capacité de l’entreprise à générer des liquidités à partir de ses opérations. Ce positif contraste avec la variation en investissements et financements, qui montre des investissements importants en immobilisations et achats d’actions propres.
- Activités d’investissement
- Les flux liés aux activités d’investissement présentent une forte variabilité, avec des flux négatifs importants en 2010 (-977 millions) et 2013 (-1,38 milliard), liés à des investissements en acquisitions, immobilisations et achat de placements. En 2014, un retour à un flux positif (182,7 millions) indique une réduction ou une cession d’actifs ou investissements. Les acquisitions ont quant à elles diminué considérablement en 2014, à -67,5 millions.
- Activités de financement
- Les flux de trésorerie issus des activités de financement ont été très volatils, notamment en 2011 (-1,00 milliard) et 2012 (-717 millions) en raison probablement d’émissions et remboursements d’emprunts ou opérations sur capital et actions. En 2014, ces flux sont devenus négatifs (-204 millions) principalement dus à des paiements pour les rachats d’actions propres et à des dividendes versés, malgré une augmentation de l’endettement net.
- Variation de la trésorerie et équivalents
- La trésorerie totale a connu une hausse constante, passant de 1,94 milliard en 2010 à 4,91 milliards en 2014, avec une augmentation annuelle notable. La croissance la plus marquée se situe en 2014 avec une augmentation de 1,86 milliard, reflet de la forte génération de liquidités issues des activités d’exploitation et d’une gestion prudente des investissements et financements.