Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2018-12-31), 10-K (Date du rapport : 2017-12-31), 10-K (Date du rapport : 2016-12-31), 10-K (Date du rapport : 2015-12-31), 10-K (Date du rapport : 2014-12-31).
- Analyse des dettes à court terme
- La proportion des emprunts à court terme et de la portion à court terme de la dette à long terme par rapport au passif total a connu une baisse notable de 3,49 % en 2014 à 1,41 % en 2018, avec une fluctuation entre ces deux dates. Cela indique une tendance à la diminution de la dette à court terme relative au passif total. Par ailleurs, la part des comptes créditeurs est restée relativement stable, oscillant entre 0,89 % en 2015 et 1,18 % en 2018.
- Évolution des provisions et charges opérationnelles
- Les rabais, rétrofacturations et services aux distributeurs ont connu une augmentation continue, passant de 1,34 % en 2014 à 3,12 % en 2018, indiquant éventuellement une hausse des coûts ou des obligations envers les distributeurs. De même, les coûts des essais cliniques et subventions, initialement à 1,09 %, ont fortement augmenté en 2017 à 2,06 %, puis redescendu à 1,34 % en 2018. La ligne d’imprévus liés à un litige a disparu après 2016, signe peut-être d’un ajustement ou d’une résolution de certains litiges.
- Endettement et charges d’intérêt
- Le pourcentage des intérêts en lien avec le passif total a augmenté légèrement, passant de 0,34 % en 2014 à 0,67 % en 2018, traduisant une certaine augmentation de la charge d’intérêt relative. La dette à long terme nette en pourcentage des passifs totaux a augmenté régulièrement, passant de 36,13 % en 2014 à 55,72 % en 2018, témoignant d’un renforcement de l’endettement à long terme plutôt que de dettes à court terme.
- Passifs fiscaux
- Les passifs d’impôt sur les bénéfices à payer ont connu une forte hausse en 2017 à 8,26 %, puis ont légèrement diminué à 6,17 % en 2018, indiquant une variabilité significative dans la charge fiscale immédiate. Les impôts différés ont augmenté sensiblement, passant de 3,2 % en 2014 à 7,76 % en 2018, ce qui pourrait refléter une reconnaissance accrue d’impôts différés liés à des décalages temporaires. D’autres passifs fiscaux non courants sont apparus à partir de 2015, indiquant une complexification du passif fiscal global.
- Autres passifs et passifs à long terme
- Les autres passifs non courants ont diminué de 9,12 % en 2014 à 1,34 % en 2018, suggérant une réduction des passifs non courants. La dette à long terme, nette de l’escompte, a montré une évolution à la hausse dans cette même période, passant de 36,13 % en 2014 à 55,72 % en 2018, ce qui indique une augmentation de l’appareil de financement à long terme.
- Part des capitaux propres
- Les capitaux propres en proportion du passif total ont diminué, de 37,63 % en 2014 à 17,36 % en 2018. La baisse de la part des bénéfices non répartis, de 37,33 % en 2014 à 49,49 % en 2018, témoigne d’une croissance du bénéfice conservé ou de distributions accrues. Par ailleurs, la part des actions ordinaires en trésorerie a connu une dépréciation conséquente, passant d’un déficit de -61,7 % à -74,23 % sur la période, ce qui reflète une réduction ou une gestion plus prudente des actions en trésorerie.
- Structure générale du passif et conclusion
- Au total, la part du passif a augmenté de façon significative, passant de 62,37 % en 2014 à 82,64 % en 2018, essentiellement au travers de l’accroissement des dettes à long terme et des passifs non courants. La proportion relative des capitaux propres a diminué en conséquence, traduisant un recours accru à l’endettement et une modification de la structure financière. La tendance générale indique une augmentation de l’endettement à long terme pour financer les activités, accompagnée d’une dynamique variable dans les obligations fiscales et les provisions pour essais, tout en conservant des marges opérationnelles et de gestion prudentes dans la composition du passif.