Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-12-31), 10-K (Date du rapport : 2023-12-31), 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31).
- Évolution de la proportion des dettes dans le passif total
- La proportion des dettes représente environ 8,3 % à 10,0 % du total du passif et des capitaux propres sur la période, atteignant un pic en 2022. Après cette date, une légère baisse est observée, passant à 8,46 % en 2024, indiquant une gestion prudente voire une réduction relative de l'endettement à court terme.
- Changements dans les passifs liés aux indemnités et réclamations
- Celui-ci représente une part variable, passant d'environ 4,75 % en 2020 à 3,23 % en 2021, puis stabilisé autour de 3,6 % à 4,96 % jusqu'en 2024. La tendance montre une stabilisation ou une légère augmentation vers la fin, traduisant peut-être une gestion plus prudente ou une augmentation des obligations dans ce domaine.
- Évolution des produits reportés
- Les produits reportés ont montré une croissance progressive au début de la période, passant de 0,81 % en 2020 à 0,94 % en 2022, puis une légère fluctuation autour de 0,92 % à 1,17 % en 2024, suggérant une accumulation continue de charges différées.
- Les régimes d’avantages sociaux des employés
- Ils ont connu une augmentation régulière, passant de 0,66 % à 0,86 % du total du passif, signalant une hausse des obligations liées à ces régimes, en particulier vers 2024, ce qui pourrait indiquer une modification des obligations ou une accrualisation progressive.
- Les intérêts courus
- Une stabilité est observée, oscillant autour de 0,35 % à 0,47 %, témoignant d’une gestion constante de la charge d’intérêts courus dans la structure de passif.
- Passifs courants liés aux contrats de location-exploitation
- La part de ces passifs a augmenté lentement, passant de 0,12 % à 0,2 %, indiquant une croissance des obligations locatives à court terme ou une reconnaissance accrue des passifs liés aux contrats de location.
- Les obligations liées à l’OPEB et pensions
- L’OPEB a connu une baisse progressive de 0,13 % à 0,12 %, alors que la part des pensions a augmenté légèrement de 0,07 % à 0,08 %. La stabilisation de l’OPEB et la légère hausse des pensions peuvent refléter une gestion stable des obligations à long terme de rémunération différée.
- Autres passifs à court terme et produits reportés
- Après une baisse significative en 2021, passant de 8,85 % à 7,27 %, cette composante revient à une hausse, atteignant 9,74 % en 2024, témoignant d’une augmentation des obligations à court terme ou des produits différés non classés.
- Passifs relatifs à Ford Credit et à l’Entreprise hors Ford Credit
- La part du crédit Ford montre une légère baisse, passant de 18,7 % en 2020 à 18,1 %, puis fluctuant autour de 18,65 % en 2024. En revanche, l’Entreprise hors Ford Credit affiche une tendance à la baisse, de 0,51 % en 2020 à 0,17 %, avec une hausse intermédiaire en 2024, témoignant d’une réduction de ce type d’obligation étrangère à Ford Credit.
- Dette payable dans un délai d’un an et autres dettes à court terme
- Les proportions oscillent autour de 19 %, avec une tendance à la stabilité, consolidant l’idée d’une gestion régulière de la dette à court terme, sans variations importantes.
- Passifs non courants
- Ils constituent une majorité du passif, oscillant entre 45,27 % en 2022 et 52,11 % en 2020, avec une légère baisse sur la période, indiquant une prépondérance d’obligations à long terme, en consolidation ou en légère réduction relative.
- Total du passif
- Sa part dans le total du passif et des capitaux propres fluctue légèrement autour de 81 % à 84 %, sans tendance claire, témoignant d'une stabilité globale de la structure financière en termes de proportions.
- Capitaux propres
- Ils représentent une part croissante, passant de 11,53 % en 2020 à un pic à 18,92 % en 2021, puis se stabilisant aux alentours de 15,7 %, notamment avec une augmentation des bénéfices non répartis, soulignant une consolidation de la valeur nette et une stratégie de renforcement des fonds propres.
- Actions et autres éléments de capitaux propres
- La valeur nominale des actions reste très faible en pourcentage, tandis que le capital excédentaire fluctue légèrement mais reste globalement stable, indiquant une gestion prudente de la structure du capital. Les bénéfices non répartis ont connu une croissance significative, renforçant la capacité de l'entreprise à autofinancer ses opérations et investissements.