Structure du bilan : passif et capitaux propres
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- État du résultat global
- Structure du compte de résultat
- Analyse des ratios de liquidité
- Analyse des ratios de solvabilité
- Analyse des ratios d’activité à long terme
- Modèle d’évaluation des immobilisations (CAPM)
- Valeur actualisée des flux de trésorerie disponibles par rapport aux capitaux propres (FCFE)
- Ratio de rotation de l’actif total depuis 2010
- Ratio prix/chiffre d’affaires (P/S) depuis 2010
- Analyse du chiffre d’affaires
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D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-12-31), 10-K (Date du rapport : 2023-12-31), 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31).
- Évolution du passif
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La structure du passif a connu des variations notables entre 2020 et 2024. La part relative des comptes créditeurs, principalement commerciaux, a diminué légèrement puis s'est stabilisée autour de 9 %, après une baisse initiale en 2021. La proportion de la dette à court terme et de la dette à long terme a fluctué, avec une baisse en 2021 pour remonter en 2022, culminant à 32,28 % en 2024 pour la dette à long terme. La part du passif liée à la finance GM est restée relativement stable, autour de 13-15 %, avec une légère augmentation en 2024.
Les provisions et autres passifs ont significativement évolué : les allocations, réclamations et rabais des concessionnaires et des clients ont diminué fortement en 2021 puis augmenté de nouveau en 2022, atteignant 2,6 % en 2024. Les produits reportés ont aussi connu une hausse ces dernières années, évoquant une intensification des revenus différés, tandis que la garantie du produit et responsabilités connexes ont fluctué modestement.
Les autres passifs, tels que les passifs divers, ont augmenté globalement, atteignant 6,38 % en 2024. La proportion du passif à court terme s’est maintenue à environ 34 %, avec une légère baisse en 2024. La cotation du passif non courant a diminué en 2022, mais s’est renforcée en 2024, culminant à 42,15 %.
- Évolution des capitaux propres
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Les capitaux propres ont connu une croissance notable en 2021, atteignant 26,89 %, principalement due à une augmentation du bénéfice non réparti, qui a atteint 17,14 %. Cette progression s’est confirmée en 2022, avec une nouvelle hausse du bénéfice non réparti (18,65 %). Cependant, à partir de 2023, un déclin est observé, passant à 23,54 % en 2023 et diminuant encore à 22,54 % en 2024.
Le capital versé supplémentaire a subi une baisse importante entre 2020 et 2023, passant de 11,29 % à 7,01 %, suggérant un recul dans la levée ou la conservation de fonds additionnels des actionnaires. La valeur des actions ordinaires est restée stable à 0,01 %, reflétant l’absence de variations majeures côté actions.
Le résultat global global a connu une tendance négative, avec une dépréciation cumulative, bien que ses variations soient relativement faibles. La part des participations ne donnant pas le contrôle a diminué, témoignant d’un retrait progressif des intérêts minoritaires.
- Analyse générale
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Globalement, la structure du passif et des capitaux propres montre une stabilité relative, avec une légère consolidation du capital en 2021 puis une légère réduction en 2023 et 2024. La part dominante du passif dans la structure financière reste importante, notamment via la dette à long terme, qui représente une portion significative. La hausse du passif non courant en 2024 indique possiblement une nouvelle orientation vers un endettement à plus long terme.
Une tendance à l’augmentation des réserves reportées et des autres passifs signale aussi une stratégie de gestion prudente ou de provisionnement accrue. La concentration des capitaux propres dans le bénéfice non réparti plutôt que dans le capital versé confirme une stratégie de renforcement interne plutôt que par émission de nouvelles actions. La croissance en 2021 s'est accélérée, mais cette dynamique a ralenti par la suite, laissant apparaître une stabilisation ou une légère détérioration de la rentabilité des capitaux propres.
Ces évolutions indiquent une adaptation progressive de la structure financière de l'entreprise, avec un maintien d’un profil fortement endetté, complété par une accumulation de gains non répartis, et une gestion prudente des provisions et passifs divers.