Structure du bilan : passif et capitaux propres
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- État du résultat global
- Tableau des flux de trésorerie
- Structure du compte de résultat
- Structure du bilan : actif
- Analyse des ratios de solvabilité
- Analyse des ratios d’activité à long terme
- Valeur actualisée des flux de trésorerie disponibles par rapport aux capitaux propres (FCFE)
- Ratio de rotation de l’actif total depuis 2005
- Ratio prix/chiffre d’affaires (P/S) depuis 2005
- Analyse du chiffre d’affaires
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D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2019-09-30), 10-K (Date du rapport : 2018-09-30), 10-K (Date du rapport : 2017-09-30), 10-K (Date du rapport : 2016-09-30), 10-K (Date du rapport : 2015-09-30), 10-K (Date du rapport : 2014-09-30).
- Évolution de la structure du passif
- Entre 2014 et 2016, on observe une augmentation progressive du pourcentage du total du passif et des capitaux propres représenté par le passif à court terme, passant de 34.97% à 36.83%. Cependant, à partir de 2017, cette proportion diminue significativement pour atteindre 25.75%, puis remonte à 30.23% en 2019, indiquant une réduction temporaire de la proportion des dettes à court terme. Par ailleurs, la part de la dette à long terme à l’exclusion des échéances courantes affiche une croissance en 2015 et 2016, atteignant 19.42% puis 18.68%, avant de diminuer à 15.38% en 2018. En 2019, cette valeur remonte à 20.87%, suggérant une certaine fluctuation dans la structure de la dette à long terme.
- Charges et passifs à court terme
- Les charges à payer, représentant une composante importante du passif courant, connaissent une croissance jusqu’en 2016 (17.97%) avant de revenir à environ 13%, ce qui pourrait indiquer une meilleure gestion des décalages de paiement ou une réduction des obligations immédiates. Les comptes créditeurs, quant à eux, décroissent de 12.21% en 2014 à 6.98% en 2016, puis augmentent légèrement jusqu’en 2019 pour atteindre 9.14%. Ces tendances traduisent probablement une évolution dans la gestion des fournisseurs et des engagements à court terme.
- Passifs non courants et autres éléments
- La part des passifs non courants dans le total du passif et des capitaux propres augmente régulièrement, passant de 22.98% en 2014 à 30.48% en 2019, ce qui indique un accroissement de l’exposition à des dettes à plus long terme ou à des passifs moins liquides. La portion relative des autres passifs évolue également, passant d’environ 8.26% à un pic de 10.29% en 2018, avant de se stabiliser à 9.62% en 2019. La croissance des passifs non courants pourrait refléter des stratégies de financement à plus long terme ou des provisions accrues pour des risques futurs.
- Capitaux propres et résultat global
- Les bénéfices non répartis, qui constituent une part majeure des capitaux propres, affichent une tendance à la hausse constante, passant de 82.17% en 2014 à plus de 118% en 2019. La progression indique une accumulation significative de profits non distribués, renforçant la solidité financière à long terme. En revanche, la valeur des actions ordinaires, en pourcentage du total du passif et des capitaux propres, reste relativement stable autour de 2.3% à 2.4%, tandis que le capital versé supplémentaire progresse de manière régulière, atteignant 1.92% en 2019.
- Coût des actions et évaluation du capital
- Le coût des actions ordinaires en trésorerie, exprimé en pourcentage du total, connaît une croissance substantielle, passant de -40.58% en 2014 à -73.74% en 2019, ce qui indique une augmentation du coût de rachat ou de la valeur comptable des actions propres, ou une augmentation de la détention de ces actions par la société. La proportion du capital propre des actionnaires ordinaires fluctue mais reste majoritaire, oscillant entre 34.81% et 44.5%, ce qui confirme la prépondérance de l’actionnariat dans la structure financière.
- Autres observations
- Le cumul des autres éléments du résultat global devient de plus en plus négatif au fil des années, allant de -2.38% en 2014 à -8.4% en 2019, traduisant des pertes ou des ajustements de valeurs non réalisés. La participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales reste stable à un niveau très faible. La part des régimes de retraite dans le passif demeure modérée, fluctuant légèrement, ce qui reflète la prudence dans la provision pour ces obligations.