Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-12-31), 10-K (Date du rapport : 2023-12-31), 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31).
- Tendances générales du passif
- La répartition du passif total et des capitaux propres a montré une relative stabilité entre 2020 et 2024, oscillant autour de 80 % pour le passif et de 20 % pour les capitaux propres. Cependant, une légère diminution du pourcentage du passif total, passant d'environ 80.37 % en 2020 à 77.79 % en 2024, indique une tendance à la réduction de l’endettement par rapport à la structure globale. Par ailleurs, la part du passif courant a augmenté, atteignant près de 39.7 % en 2023, avant de redescendre à 36.77 % en 2024, ce qui suggère une augmentation de la prévalence des dettes à court terme sur cette période.
- Evolution des dettes à court et long terme
- Les emprunts à court terme, sous forme d’emprunts et autres dettes exigibles dans un délai d’un an, ont connu une hausse significative en 2021 (6.53 %), puis une baisse en 2022 (7.27 %), avant de remonter en 2023 (5.31 %) et en 2024 (5.01 %). La dette à long terme exigible dans un délai d’un an a diminué de 11.68 % en 2020 à 6.49 % en 2022, avant de remonter à 10.02 % en 2023, puis de redescendre à 7.59 % en 2024, ce qui indique une certaine volatilité dans la gestion des dettes à long terme. La dette à long terme exigible après un an a, pour sa part, diminué globalement sur la période, passant de 33.19 % en 2020 à 31.38 % en 2022, puis à 27.98 % en 2023, avant de remonter légèrement en 2024 à 31.16 %, reflétant une tendance à la réduction de la dépendance à l’endettement à long terme après un an.
- Composantes des passifs courants
- Des variations sont observées dans les principales composantes des passifs courants : les comptes créditeurs ont augmenté de 7.82 % en 2020 à 10.6 % en 2022, puis sont revenus à 8.75 % en 2024. Les charges à payer ont connu une croissance, passant de 4.65 % en 2020 à 5.97 % en 2024. La part des salaires, traitements et avantages sociaux accumulés est passée de 1.4 % en 2020 à 2.82 % en 2022, puis s’est stabilisée autour de 2.7 % à 3.15 %, indiquant une augmentation de cette charge. Les avances des clients ont également augmenté, de 1.41 % en 2020 à 2.65 % en 2024, traduisant une augmentation des encours liés aux commandes ou contrats en cours.
- Autres passifs et passifs non courants
- Les autres passifs à court terme ont augmenté légèrement de 2.58 % en 2020 à 3.57 % en 2023, avant de diminuer à 3.31 % en 2024. La part des passifs non courants a enregistré une baisse notable, passant de 47.53 % en 2020 à 42.13 % en 2022, puis diminuant à 38 % en 2023 pour remonter à 41.02 % en 2024. Cette évolution reflète une gestion de la structure des passifs à moyen terme, avec une tendance à réduire la proportion de passifs à long terme dans le passif total.
- Capitaux propres et éléments mesurant la rentabilité
- Les capitaux propres attribuables aux détenteurs d’actions ordinaires ont augmenté de 19.57 % en 2020 à 22.28 % en 2023, en restant relativement stable en 2024. Le bénéfice employé dans l’entreprise a connu une croissance significative, passant de 44.9 % en 2020 à 67.63 % en 2024, indiquant une amélioration notable de la rentabilité ou de la rentabilité retenue. En revanche, le cumul des autres éléments du résultat global a été négatif tout au long de la période, reflétant des pertes ou des éléments de résultat global en déficit.
- Stabilité et évolution du patrimoine
- Le stock de trésorerie, exprimé en pourcentage du passif et des capitaux propres, est en forte baisse sur la période, passant de -32.15 % en 2020 à -50.51 % en 2024, indiquant une dégradation du niveau de trésorerie ou une augmentation des autres usages de fonds. La part des actions ordinaires au montant versé a connu une légère fluctuation, de 7.95 % en 2020 à 7.91 % en 2024. La proportion des participations ne donnant pas le contrôle a disparu en 2024, témoignant peut-être d’une désinvestissement dans ces participations. La croissance du bénéfice employé et la réduction relative de la trésorerie reflètent une orientation stratégique potentielle vers la réinvestissement ou la distribution, mais nécessitent d’être complétées par une analyse qualitative approfondie.