Structure du bilan : passif et capitaux propres
Données trimestrielles
Emerson Electric Co., structure du bilan consolidé : passifs et capitaux propres (données trimestrielles)
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2020-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-12-31), 10-K (Date du rapport : 2019-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2018-12-31), 10-K (Date du rapport : 2018-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2018-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2018-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2017-12-31), 10-K (Date du rapport : 2017-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2016-12-31), 10-K (Date du rapport : 2016-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2015-12-31), 10-K (Date du rapport : 2015-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2015-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2015-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2014-12-31), 10-K (Date du rapport : 2014-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2014-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2014-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2013-12-31).
- Tendances générales des dettes à court terme
- Une augmentation notable de la proportion d'emprunts à court terme et échéances courantes de la dette à long terme est observable à partir de 2014, culminant à 15,82% en décembre 2015. Par la suite, cette proportion fluctue, atteignant un pic à 17,23% au premier trimestre 2017, avant de revenir à des niveaux plus faibles. En 2019, on constate une nouvelle hausse, culminant à 16,25% au premier trimestre 2019. La tendance indique une utilisation fluctuante de la dette à court terme dans la structure du passif.
- Comportement des comptes créditeurs
- Les comptes créditeurs représentent globalement une part stable du passif, oscillant autour de 8% à 10% sur la période. Une légère tendance à la baisse est observable en 2016, passant à 6,98% en décembre, puis une stabilization autour de 8% à la fin de la période. La stabilité relative indique une gestion constante des dettes fournisseurs.
- Charges à payer
- Les charges à payer fluctuent légèrement autour de 12% à 13% jusqu'en 2016, avec une hausse ponctuelle à 17,97% en décembre 2016, suivie d'un retour vers 12-13%. Ce comportement suggère une gestion cohérente des obligations accrues ou différées.
- Structure du passif à court terme
- La part du passif à court terme montre une tendance générale à la hausse, passant de 29.46% fin 2013 à un pic de 38.06% en décembre 2015. Un recul cette année-là est suivi d'une forte augmentation en 2017, atteignant 36.57%, puis une fluctuation autour de cette valeur. La variation indique une dépendance variable à l'endettement à court terme.
- Évolution de la dette à long terme excluant les échéances courantes
- La proportion de dette à long terme diminue légèrement de 15.89% en fin 2013 à 12.93% au premier trimestre 2019. Cependant, à la fin de la période, elle remonte à 20.87%. La tendance reflète un ajustement dans la stratégie d'endettement à long terme, avec une prédominance initiale puis un renforcement vers la fin.
- Autres passifs et passifs non courants
- Les autres passifs et passifs non courants montrent une évolution dynamique. Les autres passifs tendent à être stables en moyenne, avec une légère augmentation vers 10,82% en fin de période. Les passifs non courants connaissent aussi une fluctuation avec une tendance à la hausse vers 30%, en particulier en 2017-2018, indiquant une augmentation des obligations hors dettes à court terme.
- Total du passif
- La part totale du passif en proportion du passif et des capitaux propres montre une augmentation progressive de 54.89% en décembre 2013 à un maximum de 65.21% en décembre 2015. La stabilité relative après 2016 expose une gestion équilibrée de la structure financière.
- Composition des capitaux propres
- Les actions ordinaires représentent une part stable d’environ 2.2% à 2.33%. Le capital versé supplémentaire est faible mais montre une tendance à l’augmentation lors de la fin de la période, passant de 0.68% à un pic de 2.12%. Les bénéfices non répartis dominent la structure, évoluant d’environ 79% à près de 124% en décembre 2016, puis fluctuant autour de 111% à 114%. Cette forte croissance dans les bénéfices non répartis indique une accumulation de réserves importantes.
- Participations ne donnant pas le contrôle et autres éléments du résultat global
- Les participations hors contrôle demeurent faibles et relativement stables, oscillant autour de 0.2%, avec une légère hausse ponctuelle. Les autres éléments du résultat global montrent une tendance à la baisse, passant de -0.61% en décembre 2013 à -8.77% en fin 2016, puis s’atténuant légèrement vers la fin de la période. L’évolution négative indique une dépréciation ou une variation défavorable des éléments du résultat global.
- Coût des actions ordinaires en trésorerie
- Ce coût, exprimé en pourcentage du passif et des capitaux propres, montre une augmentation progressive, passant de -38.16% en 2013 à un maximum de -73.74% en décembre 2019, avec une volatilité notable. La tendance souligne une augmentation des dépenses en trésorerie liées aux actions, influençant la rentabilité des capitaux propres.
- Capital et résultats des actionnaires
- Les capitaux propres des actionnaires ordinaires fluctuent entre 34% et 46%, avec une tendance générale à la baisse jusqu’en 2018, puis une légère remontée en 2019. La part des bénéfices non répartis, très élevée, illustre une politique de rétention des bénéfices. La stabilité ou la fluctuation de ces proportions met en évidence la gestion de la structure de capital et de la distribution des résultats.
- Structure globale
- La part totale des capitaux propres dans le passif s’échelonne entre 34% et 45%, avec une tendance à la baisse en 2016-2018 et une relève partielle en 2019. La proportion du passif total, oscillant entre 54% et 66%, témoigne d’une utilisation variable de l’endettement dans le financement de l'entreprise. La structure financière présente un équilibre global, malgré des variations notables à certaines périodes.