Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2018-10-31), 10-K (Date du rapport : 2017-10-31), 10-K (Date du rapport : 2016-10-31), 10-K (Date du rapport : 2015-10-31), 10-K (Date du rapport : 2014-10-31), 10-K (Date du rapport : 2013-10-31).
- Tendance du passif à court terme
- La proportion du passif à court terme par rapport au passif total et aux capitaux propres a augmenté de 43,08 % en 2013 à 72,59 % en 2018. Cette évolution indique une intensification de l'endettement à court terme, pouvant refléter une stratégie de financement à court terme accrue ou une difficulté à générer des flux de trésorerie à long terme pour couvrir les obligations à long terme.
- Évolution de la structure du passif
- La part du passif non courant a augmenté en 2016 à 48,57 %, mais a ensuite diminué à 29,26 % en 2018, tandis que celle du passif courant a connu une forte hausse. La dette à long terme, hors partie courante, a oscillé mais a baissé de 20,38 % en 2015 à 13,07 % en 2018, ce qui suggère un remboursement ou un désengagement progressif des dettes longues échéances.
- Comportement des comptes créditeurs et autres passifs
- Les comptes créditeurs ont fortement augmenté, passant de 13,27 % en 2013 à 42,79 % en 2018, témoignant d’un rallongement likely des délais de paiement fournisseurs ou d’un accroissement des achats à crédit. Par ailleurs, la part des autres charges à payer a également progressé, ce qui peut indiquer une accumulation d’obligations à court terme non encore réglées.
- Capital et bénéfices non répartis
- Les capitaux propres (déficit) ont connu une forte dégradation à partir de 2015, passant en territoire négatif, avec notamment un déficit accumulé des bénéfices non répartis de -12,06 % en 2016 puis une réduction progressive de ce déficit jusqu’à -1,37 % en 2018. La baisse significative en 2016 peut refléter des pertes importantes ou des charges exceptionnelles, mais une stabilisation relative apparaît ensuite.
- Structure des éléments du passif non courant
- Les passifs liés aux régimes de retraite, à la retraite et à l’après-mandat ont présenté une augmentation en 2014 et 2015, puis une diminution à 4,75 % en 2018. Les autres passifs non courants ont également diminué, passant de 15,8 % en 2014 à 16,19 % en 2018 après un pic en 2016, ce qui indique une réduction ou une rationalisation des engagements à long terme.
- Évolution des ratios relatifs à l'impôt
- La part liée à l’impôt sur les bénéfices a varié mais reste modérée, atteignant 6,58 % en 2016 puis redescendant à 5,96 % en 2018. Les impôts différés à payer ont connu des fluctuations, atteignant un pic en 2016, puis étant réduits à 0,29 % en 2018, signalant peut-être une gestion fiscale ou comptable modifiée.
- Autres éléments et charges diverses
- Les programmes de vente et de marketing, ainsi que les autres charges à payer, ont augmenté en 2016, correspondant à des investissements ou dépenses accrues dans ces domaines, avant un maintien à des niveaux élevés en 2017 et 2018. Les produits reportés ont diminué en 2016 puis stabilisé, ce qui peut indiquer un changement dans la reconnaissance des revenus différés.
- Conclusion générale
- Globalement, la structure financière de l’entreprise a connu une intensification de l’endettement à court terme, une baisse progressive de la dette à long terme, et une détérioration du capital propre, notamment à partir de 2015. Les indicateurs montrent aussi une augmentation des obligations à court terme, une modification dans la gestion fiscale, ainsi qu’un renforcement des provisions et des charges à payer, reflétant une période de transition ou de restructuration financière. La stabilité relative des capitaux propres depuis 2018 indique une tendance à la stabilisation après une période de difficultés ou de pertes significatives.