Tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie fournit des informations sur les entrées de trésorerie et les paiements en espèces d’une entreprise au cours d’une période comptable, montrant comment ces flux de trésorerie relient le solde de trésorerie de fin de caisse au solde de début figurant au bilan de l’entreprise.
Le tableau des flux de trésorerie se compose de trois parties : les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement et les flux de trésorerie provenant des activités de financement.
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-10-31), 10-K (Date du rapport : 2023-10-31), 10-K (Date du rapport : 2022-10-31), 10-K (Date du rapport : 2021-10-31), 10-K (Date du rapport : 2020-10-31), 10-K (Date du rapport : 2019-10-31).
- Revenu net
- La tendance du revenu net montre une croissance constante sur la période considérée. En passant de 532 367 milliers de dollars en 2019, il a augmenté chaque année pour atteindre 2 235 810 milliers de dollars en 2024. Cette forte progression indique une amélioration significative de la performance commerciale de l'entreprise.
- Amortissement et dépréciation
- Les charges d'amortissement et de dépréciation ont connu une hausse progressive, passant de 201 676 milliers en 2019 à 295 065 milliers en 2024. La croissance régulière, notamment en 2024, peut refléter l'acquisition ou l'amortissement accru d'actifs immobilisés ou de coûts capitalisés.
- Réduction des actifs au titre du droit d’utilisation des contrats de location-exploitation
- Accessible à partir de 2020, cette ligne montre une tendance à la stabilisation autour de 97 273 milliers en 2024 après une augmentation progressive depuis 2020. Elle indique une gestion active du portefeuille de contrats de location.
- Amortissement des coûts capitalisés pour obtenir des contrats de revenus
- Les amortissements liés à ces coûts ont également connu une hausse, passant de 62 750 milliers en 2019 à 73 587 milliers en 2024, soulignant un effort d'investissement continuel dans le développement commercial et la reconnaissance progressive des coûts capitalisés.
- Rémunération à base d’actions
- Les charges de rémunération à base d’actions ont connu une croissance significative, passant de 155 001 milliers en 2019 à 692 316 milliers en 2024, reflétant une augmentation de la rémunération incitative et des plans d'actions pour le personnel ou la direction.
- Provision pour pertes sur créances
- Après une hausse en 2020 et 2021, cette provision a connu une baisse en 2022, devenant négative, puis a retrouvé une valeur positive en 2023 et 2024, indiquant une évolution dans la qualité de crédit ou une modification des estimations de pertes potentielles.
- Gains ou pertes sur ventes d’actifs
- Un gain significatif a été enregistré en 2024 à 1 446 578 milliers de dollars suite à la cession d’activité, tandis que des pertes importantes ont été constatées en 2023 avec les gains liés aux déslocations et ventes stratégiques, ce qui reflète une stratégie active de désinvestissement ou de recentrage.
- Impôts différés
- Les impôts différés ont fluctué significativement, passant d'une position négative à plusieurs reprises, atteignant -732 649 milliers en 2024. La variabilité suggère des ajustements liés aux bénéfices imposables différés ou aux économies d'impôts futures.
- Autre élément
- Les autres éléments montrent une évolution fluctuante, avec un pic positif en 2021 et une baisse en 2024, signalant des ajustements non spécifiés dans les comptes.
- Actifs et passifs à court terme et long terme
- Les comptes débiteurs et inventaires ont connu une forte volatilité, avec des pics en 2020-2021, suivis de réductions en 2022-2024, reflétant une gestion active du cycle de vente et de la rotation des stocks. Les actifs prépayés ont également fluctué, généralement en diminution en 2024, indiquant un contrôle accru des coûts prépayés.
- Créanciers, charges à payer et contrats de location
- Les passifs liés aux contrats de location et les créditeurs ont fluctué, en augmentation en 2024, contre une baisse notable en 2022, démontrant une gestion dynamique des obligations à court terme.
- Impôts
- Les impôts à payer ont varié considérablement, avec une valeur très élevée en 2024 (+198 078 milliers) et une forte baisse en 2022, ce qui indique des différences dans la charge fiscale ou la reconnaissance d'impôts différés.
- Produits reportés
- Les produits reportés ont connu une croissance régulière jusqu'en 2022, avant de reculer de manière significative en 2023 et de retrouver une certaine stabilité en 2024, reflétant une gestion des revenus différés.
- Variations des actifs et passifs d’exploitation
- Les variations nettes ont été très volatiles, avec des valeurs négatives importantes en 2022 et 2024, indiquant des mouvements significatifs dans la gestion quotidienne des actifs et passifs liés à l’exploitation, probablement liés à des ajustements stratégiques ou opérationnels.
- Flux de trésorerie opérationnels
- Une tendance à la croissance constante des flux nets provenant des activités d’exploitation, passant de 800 513 milliers en 2019 à un pic de 1 703 274 milliers en 2023, avant une légère baisse en 2024, témoignant d’une forte génération de liquidités par l’activité principale.
- Investissements
- Les flux de trésorerie liés aux investissements ont été négatifs de manière persistante, illustrant un effort constant d’acquisition d’actifs ou d’investissements stratégiques, sauf en 2024 où une sortie nette de 1 223 013 milliers indique une cession ou un désinvestissement majeur.
- Financement
- Les flux liés au financement ont toujours été négatifs, principalement en raison du rachat d’actions et du remboursement de la dette. En 2024, ces flux ont atteint leur maximum négatif, signifiant un effort accru pour réduire la structure de capital ou redistribuer des capitaux aux actionnaires.
- Variation de la trésorerie
- La variation nette de la trésorerie a été très variable, avec une croissance impressionnante en 2020, atteignant 5 526 milliers en 2019 à 507 443 milliers en 2020, puis une diminution en 2022, suivie d’une forte hausse en 2024, culminant à 2 457 542 milliers. Cette évolution reflète la forte croissance opérationnelle et la gestion stratégique des flux de liquidités.