Tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie fournit des informations sur les entrées de trésorerie et les paiements en espèces d’une entreprise au cours d’une période comptable, montrant comment ces flux de trésorerie relient le solde de trésorerie de fin de caisse au solde de début figurant au bilan de l’entreprise.
Le tableau des flux de trésorerie se compose de trois parties : les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement et les flux de trésorerie provenant des activités de financement.
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- Bilan : actif
- Analyse des ratios de rentabilité
- Analyse DuPont : Désagrégation du ROE, de la ROAet du ratio de marge bénéficiaire nette
- Valeur d’entreprise (EV)
- Ratio valeur d’entreprise/FCFF (EV/FCFF)
- Valeur actualisée des flux de trésorerie disponibles par rapport aux capitaux propres (FCFE)
- Ratio de marge bénéficiaire d’exploitation depuis 2005
- Ratio d’endettement par rapport aux capitaux propres depuis 2005
- Ratio cours/bénéfice net (P/E) depuis 2005
- Ratio cours/résultat d’exploitation (P/OP) depuis 2005
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-11-29), 10-K (Date du rapport : 2023-12-01), 10-K (Date du rapport : 2022-12-02), 10-K (Date du rapport : 2021-12-03), 10-K (Date du rapport : 2020-11-27), 10-K (Date du rapport : 2019-11-29).
- Revenu net
- Une tendance à la hausse est observable sur l'ensemble de la période. Le revenu net a connu une croissance significative entre 2019 et 2020, passant de 2 951 millions de dollars à 5 260 millions, puis il a fluctué légèrement autour de la barre des 4 800 à 5 400 millions. En 2024, le revenu totalise 5 560 millions de dollars, indiquant une croissance continue à long terme malgré une légère contraction en 2021.
- Amortissement, amortissement et dépréciation
- Les charges d'amortissement ont progressivement augmenté, passant de 737 millions en 2019 à 872 millions en 2023, avec un léger plateau en 2024 à 857 millions. La tendance indique une augmentation des actifs amortissables ou une accélération des dotations aux amortissements au fil du temps.
- Rémunération à base d’actions
- La rémunération à base d’actions montre une croissance soutenue tout au long de la période, passant de 788 millions en 2019 à 1 833 millions en 2024. Cette augmentation reflète probablement une politique incitative accrue pour les employés ou l'émission de nouvelles actions.
- Réduction des actifs au titre du droit d’utilisation des contrats de location-exploitation
- Ce poste est instable, avec des montants fluctuants annuellement entre 73 et 87 millions, indiquant une gestion régulière mais non systématique de cet aspect particulier des contrats de location. La dépréciation de 78 millions en 2024 pourrait suggérer un ajustement de la valeur comptable de certains contrats.
- Impôts différés
- Une forte variation est observée : un crédit de 1 501 millions en 2020, suivi de valeurs négatives en 2021-2024, indiquant des modifications importantes dans les actifs ou passifs d'impôts différés, possiblement liées à des changements dans la fiscalité ou dans la reconnaissance des pertes fiscales reportables.
- (Gains) latents sur les placements, montant net
- Ce poste présente de la volatilité, avec des gains latents enregistrés jusqu’en 2022, puis une perte de 35 millions en 2024. La tendance indique une gestion active ou une appréciation variable des investissements financiers.
- Créances clients, montant net
- Les créances clients ont connu des fluctuations importantes, avec une forte baisse en 2021 (-430 millions) suivi d’un rebond positif en 2024 (+143 millions), suggérant une gestion des crédits clients ou des problèmes temporaires de recouvrement en 2021.
- Charges payées d’avance et autres actifs circulants
- Ce poste montre un comportement oscillant, avec une baisse marquée en 2022 (-94 millions) et 2023 (-818 millions). La réduction en 2023 pourrait indiquer l’utilisation ou la réévaluation des actifs payés d’avance.
- Dettes fournisseurs
- Les dettes fournisseurs ont varié de manière significative, passant de 23 millions en 2019 à une valeur négative en 2021 (-20 millions), puis évoluant favorablement à la fin de la période. Cela reflète une gestion dynamique des paiements fournisseurs.
- Charges à payer et autres passifs
- Ce poste affiche des variations modérées, avec une augmentation en 2024 (+196 millions), indiquant un transfert de charges ou une gestion accrue des passifs courants.
- Produits reportés
- Les produits reportés ont généralement varié, culminant à 1 053 millions en 2021 avant une diminution vers 309 millions en 2024, représentant une reconnaissance différée des revenus.
- Variations des actifs et passifs d’exploitation
- Une tendance mixte est observée, avec une croissance en 2020 et 2021, puis une forte baisse en 2022 (-355 millions), suivie d’une hausse en 2023 et 2024. Ces variations reflètent des changements dans la gestion des éléments d’exploitation.
- Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie
- Ces ajustements ont été substantiels, atteignant jusqu’à 2 408 millions en 2021. La variation annuelle montre une gestion des écarts entre bénéfice comptable et flux de trésorerie, contribuant à la stabilité des flux de trésorerie.
- Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation
- Les flux d’exploitation ont connu une croissance régulière, passant de 4 422 millions en 2019 à 8 056 millions en 2024, témoignant d’une forte capacité à générer de la trésorerie à partir de l’activité principale.
- Achats et vente de placements à court terme
- Les achats ont été très variables, avec une baisse marquée en 2022 (-1 533 millions) mais un rebond en 2024 (236 millions d’achats, 11 millions de vente). Ces opérations reflètent une gestion stratégique de la liquidité.
- Flux de trésorerie nets provenant des activités d’investissement
- Ce poste a connu une forte baisse en 2021 (-3 537 millions), principalement due à d’importantes acquisitions (-2 682 millions), puis une inversion en 2024 avec un flux positif de 149 millions, signalant une réduction des dépenses d’investissement ou une cession d’actifs.
- Rachats d’actions ordinaires
- Les rachats ont augmenté de façon significative, atteignant 9 500 millions en 2024, témoignant d’une politique importante de retour de capital aux actionnaires via des rachats d’actions.
- Produits de la réémission d’actions et émissions de dette
- Les émissions de dette ont été occasionnelles mais notables en 2020, avec 3 144 millions, tandis que la réémission d’actions a progressé modérément. La dette à long terme représente un levier financier important pour financer le rachat d’actions.
- Flux de trésorerie nets liés aux activités de financement
- Ce poste indique une tendance défavorable, avec des sorties importantes chaque année, culminant à -7 724 millions en 2024, principalement en raison de rachats d’actions et du remboursement de dettes.
- Variation nette de la trésorerie et des équivalents
- La trésorerie a connu une croissance constante, dépassant 7 milliards de dollars à la fin 2024, grâce à un flux d’exploitation robuste. Cette augmentation témoigne d’une gestion efficace de la liquidité malgré les investissements et les rachats importants.