Tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie fournit des informations sur les entrées de trésorerie et les paiements en espèces d’une entreprise au cours d’une période comptable, montrant comment ces flux de trésorerie relient le solde de trésorerie de fin de caisse au solde de début figurant au bilan de l’entreprise.
Le tableau des flux de trésorerie se compose de trois parties : les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement et les flux de trésorerie provenant des activités de financement.
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- Revenu net
- Une augmentation significative du revenu net est observée en 2020, atteignant 784 millions de dollars, soit une croissance par rapport à 467 millions en 2019. La tendance se maintient avec une croissance continue jusqu’en 2021, culminant à plus de 1,01 milliard de dollars. Cependant, une correction importante est notée en 2022, avec une baisse à 715 millions, suivie d’une diminution plus marquée en 2023 à 448 millions, illustrant une décroissance notable après la période de forte croissance.
- Dépréciation
- Les charges de dépréciation ont tendance à augmenter légèrement sur la période, passant de 70,8 millions en 2019 à 92,1 millions en 2023, indiquant une possible augmentation des investissements ou une dépréciation accrue des actifs immobilisés.
- Rémunération à base d’actions
- Les coûts liés à la rémunération à base d’actions ont connu une croissance constante, passant de 37,9 millions en 2019 à 57,7 millions en 2023, ce qui suggère une augmentation de la rémunération en actions ou de la taille du programme de rémunération incitative.
- Provision pour stocks excédentaires et périmés
- Après une hausse en 2020 et 2021, la provision a fortement augmenté en 2022 pour atteindre 31,45 millions, avant de se réduire en 2023 à 28,36 millions, reflétant peut-être une gestion plus stricte des stocks ou une correction d’éventuels excédents.
- Amortissement
- Une baisse significative de l’amortissement est observée en 2021, avec une réduction de plus de 38 millions par rapport à 2020, puis une stabilité relative en 2022 et 2023. Ceci pourrait indiquer une fin de cycle d’amortissement ou une modification dans la politique comptable concernant la durée d’amortissement des actifs.
- Pertes actuarielles (gains) des régimes de retraite
- Les pertes actuarielles ont fluctué, avec une perte notable en 2020, un gain en 2021, suivi de pertes importantes en 2022, avant un rebond en 2023. Cette volatilité peut refléter des variations dans les hypothèses actuariales ou les performances des régimes de retraite.
- Impôts différés
- Une tendance à la baisse des impôts différés est observée, passant d’un solde négatif de -9,5 millions en 2019 à environ -37,6 millions en 2023, indiquant une variation dans les passifs ou actifs d’impôt différé liés aux différences temporaires.
- (Gains) pertes sur placements
- Les pertes sur placements ont été variables, avec une perte en 2019 et 2020, un gain en 2021, puis une nouvelle perte en 2023, illustrant une volatilité dans cette activité financière.
- Actifs non courants et autres éléments
- Les investissements dans d’autres actifs, tels que la vente d’actifs, ont été sporadiques, avec une vente d’actifs en 2022 et 2023, ainsi qu’une dépréciation d’investissements en 2020. La variation dans ces éléments reflète probablement des stratégies de gestion d’actifs et de désinvestissement.
- Comptes débiteurs et inventaires
- Une détérioration importante des comptes débiteurs est visible en 2020, avec une augmentation à 129,5 millions, suivie d’une réduction en 2022, mais une augmentation à nouveau en 2023. Les inventaires ont connu une forte baisse en 2020, puis une forte augmentation en 2022, avant de se réduire en 2023, ce qui indique une gestion dynamique des stocks et des crédits clients.
- Remboursements anticipés et autres actifs
- Une forte augmentation en 2020, suivie d’une forte diminution en 2022, montre une fluctuation importante dans les versements anticipés et autres actifs, traduisant probablement des changements dans les avances ou les prépaiements.
- Créditeurs et produits reportés
- Une tendance à la baisse des crédits et des produits reportés en 2021 puis une forte baisse en 2022 marque un décalage dans le calendrier de reconnaissance des revenus et des charges.
- Impôts
- Une fluctuation notable avec une forte hausse en 2020, suivie d’une baisse en 2021, puis une nouvelle réduction en 2022 et 2023, suggérant une instabilité dans la charge fiscale effective ou dans la gestion fiscale.
- Flux de trésorerie d’exploitation
- Une croissance importante entre 2019 et 2021, avec une forte augmentation en 2020, confirme la capacité de l’entreprise à générer des flux solides, bien que celui-ci ait fortement diminuer en 2022, puis légèrement augmenté en 2023, retrouvant un niveau comparable à celui de 2020.
- Investissements en immobilisations et titres négociables
- Les achats d’immobilisations ont fluctué, avec une augmentation en 2020, une légère baisse en 2021 et une croissance en 2022. Les investissements dans des titres négociables ont diminué considérablement en 2020, puis ont poursuivi une tendance à la baisse en 2021 et 2022, ce qui indique une gestion prudente de la liquidité et de la trésorerie.
- Produits de titres négociables et autres activités financières
- Les produits issus de titres négociables ont fluctué, avec des pics en 2021 et 2022, puis une forte réduction en 2023. La vente d’actifs financiers a été également variable, reflétant une gestion active des investissements financiers.
- Activités de financement et flux de trésorerie
- Les flux de trésorerie liés aux activités de financement ont connu une forte détérioration, avec une réduction de la trésorerie dans cette activité au fil du temps, notamment en 2022 et 2023, en lien avec des rachats d’actions importants et des remboursements de dettes.
- Rachat d’actions et dividendes
- Le rachat d’actions a augmenté de façon significative en 2020, atteignant près de 600 millions, avant de continuer à croître en 2022, bien que dans une moindre mesure. Les dividendes ont également été constants, avec un léger recul en 2023, indiquant une politique de distribution stable mais conservatrice.
- Règlements de dettes convertibles
- Les paiements liés au principal de la dette convertible ont débuté en 2022, avec un versement notable en 2022 et 2023, témoignant de la gestion de la structure de la dette à long terme.
- Activités de financement et variation de trésorerie
- Les flux de trésorerie issus des activités de financement ont connu une dégradation importante, passant d’une sortie de plusieurs centaines de millions en 2019 à près d’un milliard en 2021, puis une diminution en 2022 et 2023. La baisse de la trésorerie disponible s’est accentuée en 2022, avec une réduction significative en 2023, conséquence des rachats d’actions et du remboursement de dettes.
- Variation de la trésorerie
- Une forte diminution de la trésorerie en 2022, suivie d’une baisse plus modérée en 2023, témoigne de l’impact combiné des investissements, des rachats d’actions et des activités de financement sur la liquidité globale.
- Trésorerie de fin d’année
- En 2019, la trésorerie s’élevait à environ 773 millions de dollars, atteignant un pic en 2021 avec plus de 1,12 milliard, avant de réduire de façon significative en 2022 et 2023, retrouvant un niveau proche de celui de 2019. La gestion de la liquidité semble avoir été prudente face aux activités financières et d’investissement durant la période.