Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31), 10-K (Date du rapport : 2019-12-31), 10-K (Date du rapport : 2018-12-31), 10-K (Date du rapport : 2017-12-31).
- Évolution de la structure du passif
- Entre 2017 et 2021, la proportion du passif à court terme (% du passif total et des capitaux propres) a connu une augmentation, passant de 19,25 % à 23,7 %, indiquant une progression du besoin de financements à court terme. La part des emprunts à long terme (excluant la portion courante) a diminué de manière significative, passant de 44,88 % en 2017 à 18,49 % en 2021, suggérant une réduction du recours à l'endettement à long terme ou une restructuration de la dette. La part du passif global à long terme a également connu une baisse, passant de 50,86 % à 29,72 %, renforçant cette tendance vers une moindre dépendance à l'endettement à long terme. La baisse du total du passif en proportion de la structure globale du passif supporte cette réduction progressive de l'endettement à long terme. Par ailleurs, le pourcentage des autres passifs à long terme, notamment les contrats de location-exploitation, a augmenté, atteignant 7 % en 2021, ce qui indique un relèvement de l’importance de ces passifs dans la structure financière.
- Évolution des capitaux propres
- Les capitaux propres attribuables à l’entreprise ont connu une croissance stable, passant de 27,7 % en 2017 à 45,38 % en 2021. Cette augmentation est soutenue par une augmentation des bénéfices non répartis, qui ont représenté une part plus importante du passif en 2021 (40,3 %), contre 30,51 % en 2017. La contribution du capital versé supplémentaire a diminué en proportion, mais a connu une légère hausse en 2021 (+19,54 %), indiquant une possible augmentation du capital social ou des réserves. La participation ne donnant pas le contrôle a eu une valeur marginale, mais a également suivi la tendance à la baisse, témoignant d’un renforcement de la position de l’actionnaire principal. La valeur des actions ordinaires, relativement stable en pourcentage, reflète une stabilité dans la base de capital actionnaire.
- Analyse du fonds de roulement et de la liquidité
- Le stock de trésorerie, exprimé en pourcentage du passif et des capitaux propres, s’est amélioré, passant de -14,55 % en 2017 à -9,2 % en 2021, indiquant une augmentation de la trésorerie ou une réduction de l’endettement à court terme. La réduction du prix d’achat excédentaire par rapport à la base précédente a également réduit la part de la survaleur inscrite dans l’actif, passant de -10,01 % à -4,14 %, ce qui pourrait suggérer une rationalisation ou une appréciation de la valeur de l’actif. La hausse des comptes créditeurs, de 11,57 % à 13,82 %, témoigne d’un meilleur contrôle des relations fournisseurs ou d’un allongement des délais de paiement, renforçant la position de liquidité à court terme. Cependant, une augmentation du pourcentage des autres charges à payer indique une gestion plus prudente ou un décalage dans le règlement de certaines obligations.
- Indicateurs de rentabilité et de performance
- Les bénéfices non répartis ont affiché une croissance notable, atteignant 40,3 % en 2021, ce qui reflète une accumulation de bénéfices et une politique de distribution de dividendes plus prudente ou une rentabilité accrue. La participation des capitaux propres dans la structure financière s’est renforcée, passant de 27,7 % à 45,38 %, traduisant une consolidation de la structure de financement par des fonds propres plutôt que par l’endettement. La part des autres éléments du résultat global a été marginale et négative, indiquant une stabilité ou un faible impact d’actifs ou passifs non courants sur la situation financière.