Structure du bilan : passif et capitaux propres
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- Bilan : passif et capitaux propres
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D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2022-02-28), 10-K (Date du rapport : 2021-02-28), 10-K (Date du rapport : 2020-02-29), 10-K (Date du rapport : 2019-02-28), 10-K (Date du rapport : 2018-02-28), 10-K (Date du rapport : 2017-02-28).
- Évolution de la structure du passif
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La part du passif à court terme connaît une baisse significative entre 2017 et 2021, passant de 14,5 % à 4,68 %. Cependant, en 2022, cette proportion rebondit à 10,44 %, indiquant une augmentation récente des obligations à court terme.
Les emprunts à court terme augmentent légèrement en 2018, puis diminuent fortement en 2020 avant de remonter en 2022, ce qui pourrait refléter une gestion active de la liquidité ou des stratégies de report de dettes à plus long terme.
Les échéances courantes de la dette à long terme oscillent également, atteignant un point bas en 2018 à 0,11 %, avant de remonter à 2,34 % en 2022, illustrant une certaine flexibilité dans le refinancement des dettes à long terme.
- Le poids de la dette à long terme
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La dette à long terme moins échéances courantes demeure relativement stable aux alentours de 36-46 %, avec une tendance à la baisse en 2022 (36,7 %), ce qui indique une réduction à long terme de l'endettement en proportion du passif total.
La part des impôts différés diminue de manière marquée en 2020, atteignant 1,41 %, puis fluctue légèrement autour de 2 %, ce qui peut refléter une gestion fiscale plus proactive ou des ajustements comptables.
- Les passifs courants et autres passifs
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Les autres charges à payer et passifs restent relativement stables, autour de 2,36 % à 3,37 % du passif total dans l’ensemble de la période, avec une hausse en 2022 à 3,37 %, indiquant une certaine stabilité dans ces engagements.
Les passifs liés à la location-exploitation, apparaissant à partir de 2020, représentent une part marginale mais croissante, illustrant probablement la montée en puissance des contrats de location en conformité avec les nouvelles normes comptables.
- Stratégies de gestion fiscale et autres passifs
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Les impôts différés diminuent de 6,09 % en 2017 à 1,41 % en 2020, puis se stabilisent autour de 2 % en 2022, témoignant d’une gestion fiscale plus structurée ou d’un impact limité des différences temporaires.
Les passifs d’avantages fiscaux non comptabilisés progressent légèrement, atteignant 1,23 % en 2022, ce qui pourrait indiquer un accroissement des incertitudes ou des stratégies de gestion fiscale différée.
- Capitaux propres
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Les capitaux propres, exprimés en pourcentage du passif total et des capitaux propres, ont connu une croissance continue jusqu’en 2021, culminant à 51,39 %, puis ont diminé à 46,6 % en 2022, probablement en raison d’émissions ou de rachats d’actions ou de variations dans la rétention des bénéfices.
Les bénéfices non répartis augmentent régulièrement, atteignant 56,1 % en 2022, ce qui indique une période de forte accumulation des résultats non distribués.
Les actions du Trésor oscillent négativement, atteignant une baisse significative en 2018 (-18,54 %) avant de remonter en 2022 à -16,14 %, suggérant des rachats d’actions ou des opérations de gestion du capital propres à cette période.
- Résumé général
- Dans l’ensemble, la structure financière montre une réduction de la part du passif à court terme et une consolidation de la part des capitaux propres au cours des premières années, suivie d’une stabilisation voire d’une légère redéfinition en 2022. La gestion du passif semble s’orienter vers une réduction de l’endettement à long terme, tout en maintenant une certaine flexibilité dans la gestion à court terme. La croissance des bénéfices non répartis et la réduction de l’endettement à long terme indiquent une tendance à renforcer la solvabilité et la capacité d’autofinancement. Par ailleurs, la montée des actifs propres et la diminution relative du passif traduisent une stratégie visant à améliorer la stabilité financière globale de l’entreprise.