Tableau des flux de trésorerie
Données trimestrielles
Le tableau des flux de trésorerie fournit des informations sur les entrées de trésorerie et les paiements en espèces d’une entreprise au cours d’une période comptable, montrant comment ces flux de trésorerie relient le solde de trésorerie de fin de caisse au solde de début figurant au bilan de l’entreprise.
Le tableau des flux de trésorerie se compose de trois parties : les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement et les flux de trésorerie provenant des activités de financement.
Workday Inc., tableau des flux de trésorerie consolidés (données trimestrielles)
en millions de dollars américains
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2025-07-31), 10-Q (Date du rapport : 2025-04-30), 10-K (Date du rapport : 2025-01-31), 10-Q (Date du rapport : 2024-10-31), 10-Q (Date du rapport : 2024-07-31), 10-Q (Date du rapport : 2024-04-30), 10-K (Date du rapport : 2024-01-31), 10-Q (Date du rapport : 2023-10-31), 10-Q (Date du rapport : 2023-07-31), 10-Q (Date du rapport : 2023-04-30), 10-K (Date du rapport : 2023-01-31), 10-Q (Date du rapport : 2022-10-31), 10-Q (Date du rapport : 2022-07-31), 10-Q (Date du rapport : 2022-04-30), 10-K (Date du rapport : 2022-01-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-10-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-07-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-04-30), 10-K (Date du rapport : 2021-01-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-10-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-07-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-04-30), 10-K (Date du rapport : 2020-01-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-10-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-07-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-04-30).
- Analyse du bénéfice net (perte nette)
- Au cours de la période analysée, le bénéfice net a présenté une tendance volatile, avec une première phase caractérisée par des pertes importantes allant jusqu'à -158 millions de dollars. Après cette période, une amélioration notable commence en 2021, où le bénéfice devient positif, atteignant 106 millions de dollars au premier trimestre de 2021, puis poursuivant une croissance continue pour atteindre 1 188 millions de dollars au dernier trimestre de 2023. La variation indique une progression significative de la rentabilité, culminant vers la fin de la période avec une valeur très positive, tout en restant sujette à des fluctuations intermédiaires.
- Dotations aux amortissements
- Les dotations aux amortissements ont connu une augmentation progressive, passant de 61 millions de dollars au début de la période à un pic de 91 millions en octobre 2024. Cette tendance reflète une augmentation potentielle des immobilisations amorties ou une intensification de l'investissement en immobilisations incorporelles ou corporelles amortissables, témoignant d'une consolidation des actifs immobilisés ou d'une stratégie d'investissement active.
- Charges de rémunération à base d’actions
- Les charges liées à la rémunération basée sur des actions ont connu une croissance soutenue, passant de 185 millions de dollars au début de la période à un sommet de 459 millions de dollars en juillet 2025. Cette évolution indique une augmentation de l'utilisation de plans d'actionnariat pour la rémunération des employés, pouvant refléter une politique d'incitation ou de fidélisation plus aggressive dans un contexte de croissance de l'entreprise.
- Amortissement des coûts différés
- Les coûts différés amortis ont augmenté de façon régulière, passant de 21 millions en avril 2019 à 72 millions en juillet 2025. Cette croissance traduit une extension dans la capitalisation de certains coûts, avec leur amortissement progressif sur la durée, ce qui peut correspondre à une croissance des dépenses opérationnelles ou à des investissements stratégiques différés.
- Charges locatives hors trésorerie
- Les charges locatives hors trésorerie ont également connu une hausse continue, de 16 millions en avril 2019 à 27 millions en juillet 2025. La stabilité relative de ces charges suggère une gestion assez maîtrisée de ces coûts, avec une légère tendance à l'augmentation, peut-être en lien avec une augmentation de l’espace ou des accords locatifs plus favorables exercés par l’entreprise.
- (Gains) pertes sur placements, nettes
- Les gains et pertes sur placements ont été très variables, alternant entre des pertes et des gains spectaculaires, notamment une perte de -106 millions de dollars en juillet 2020 et un gain de 567 millions en janvier 2021. Ces fluctuations indiquent une activité de gestion de placements ou d’investissements financiers à forte volatilité, avec des résultats variables d’un trimestre à l’autre. La tendance générale ne montre pas d’évolution nette claire, mais plutôt une opacité liée à des activités de gestion d’actifs financiers exceptionnels ou des gains/ pertes ponctuels exceptionnels.
- Augmentation des escomptes sur les titres de créance négociables
- Le montant net de cette augmentation est négatif sur toute la période, atteignant -39 millions de dollars en octobre 2024, ce qui indique une réduction des escomptes ou une diminution des escomptes accordés sur les titres de créance négociables. La tendance est à la baisse constante, suggérant une gestion plus rigoureuse ou une évolution favorable des conditions de marché.
- Impôts différés
- Les impôts différés ont connu une évolution contrastée, avec un impact négatif important en octobre 2021 (-1063 millions de dollars) et plusieurs périodes avec des valeurs positives ou faibles. La forte variation indique probablement des ajustements complexes et exceptionnels liés à des stratégies fiscales ou des écrêtages temporaires de déductions fiscales différées, reflétant une gestion fiscale sophistiquée ou des ajustements comptables significatifs.
- Autre
- Les autres éléments comptabilisés présentent une tendance à la croissance, passant de 5 millions de dollars en 2019 à un pic de 47 millions en janvier 2025. Ces éléments, souvent issus de comptabilités diverses ou d’écritures exceptionnelles, indiquent une augmentation des éléments non récurrents ou spécifiques.
- Clients et autres débiteurs, montant net
- Cette ligne montre une grande volatilité, avec des périodes de créances négatives importantes, notamment en avril 2020 (-262 millions de dollars) et en janvier 2024 (-551 millions de dollars). Les variations reflètent probablement des fluctuations dans les encaissements, les échéances fournisseurs, ou des ajustements comptables liés à la reconnaissance des revenus clients, suggérant une gestion dynamique de la trésorerie liée à la clientèle.
- Coûts reportés
- Les coûts reportés ont varié de manière significative, avec des pics en janvier 2022 (-109 millions) et en octobre 2024 (-159 millions), indiquant une accumulation importante de charges à reporter. La tendance à l’augmentation de ces coûts peut traduire une période d’investissement ou de dépenses différées importantes, peut-être liées à des projets à long terme ou à des ajustements comptables liés aux contrats.
- Dépenses payées d’avance et autres actifs
- Les actifs de paiement anticipé ont globalement fluctué, avec des valeurs allant de -36 à 72 millions de dollars, témoignant d’une gestion active des actifs prépayés ou autres investissements de nature similaire. La périodicité positive ou négative indique un renouvellement ou une utilisation régulière de ces actifs pour soutenir les opérations.
- Comptes créditeurs et charges à payer et autres passifs
- Les comptes créditeurs ont principalement oscillé autour de valeurs positives faibles, avec des pics à +65 millions et des creux à -58 millions en octobre 2022. Concernant les autres passifs, des fluctuations importantes avec des valeurs allant jusqu’à +124 millions ou -193 millions indiquent une gestion dynamique des dettes à court terme et des passifs opérationnels, pouvant être liés à des variations dans les achats ou autres obligations courantes.
- Revenus non gagnés
- Les revenus non gagnés ont présenté une forte volatilité, avec notamment un maximum de 868 millions en octobre 2021 et un minimum de -670 millions en janvier 2024, ce qui témoigne d’importants ajustements dans la reconnaissance des revenus différés ou non encore réalisés, en lien avec des activités de vente ou des contrats à long terme.
- Variation des actifs et passifs d’exploitation
- Les variations sont marquées par de grandes fluctuations, avec des pics positifs en avril 2019 (38 millions) et octobre 2021 (400 millions), ainsi que des baisses significatives, notamment en janvier 2022 (-291 millions). Cette instabilité souligne la gestion active des éléments d’exploitation, à travers des changements liés aux investissements, désinvestissements, ou ajustements comptables dans la structure des actifs et passifs liés à l’exploitation.
- Écarts entre le bénéfice net et les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation
- Les ajustements pour rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie ont montré une croissance remarquable, passant de 325 millions en 2019 à plus de 1 milliard de dollars en 2025, indiquant une amélioration significative de la capacité de l’entreprise à convertir ses bénéfices comptables en liquidités opérationnelles. La tendance à la hausse suggère une gestion plus efficiente ou une réduction des éléments non monétaires dans le bénéfice net.
- Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation
- Ces flux ont connu une progression constante, notamment une forte hausse en 2021 et 2024, culminant à 1 112 millions de dollars en octobre 2024. La tendance reflète une amélioration durable de la génération de liquidités par les opérations principales, témoignant d’une robustesse accrue de la trésorerie issue de l’activité opérationnelle.
- Achats et ventes de titres négociables
- Les achats ont été généralement très importants, atteignant plus de 2 milliards de dollars lors des pics en 2022, avec des ventes fluctuantes mais souvent faibles en comparaison. La tendance à l’achat massif de titres négociables indique une politique d’investissement ou de gestion de liquidités visant à optimiser la trésorerie. La liquidation ou la vente de ces titres intervient de manière sporadique, en particulier lors de pnouvelles acquisitions ou remboursements de dette.
- Dépenses en immobilisations
- Les investissements en immobilisations ont augmenté globalement, avec une tendance de dépenses plus importantes à partir de 2021, notamment une forte dépense de 86 millions en 2025, traduisant une expansion du parc immobilier ou des investissements technologiques significatifs pour soutenir la croissance.
- Regroupements d’entreprises et autres immobilisations incorporelles
- Les mouvements liés aux regroupements d’entreprises ont été souvent négatifs ou nuls, reflétant des acquisitions ou des cessions différées. De même, l’achat d’immobilisations incorporelles a été peu actif, avec quelques investissements ponctuels, témoignant d’une stratégie axée sur l’intégration ou la cession d’actifs incorporels.
- Achats et ventes d’actions non négociables et autres placements
- Les achats représentent une part importante des flux d’investissement, tandis que les ventes sont rares ou nuls, indiquant une politique d’accroissement de placements à long terme dans des actifs non négociables ou autres investissements.
- Flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement
- Ce flux a été très variable, oscillant entre des sorties massives en 2022, notamment -1 471 millions, à des entrées plus faibles ou nulles dans d’autres périodes, reflétant une activité d’investissement fortement concentrée sur la croissance ou la diversification de l’actif de l’entreprise, ou encore des désinvestissements stratégiques ponctuels.
- Produits et remboursements liés à la dette
- Les produits de l’émission de titres de créance ont été significatifs en 2021, avec une valeur exceptionnelle de 2 978 millions de dollars, correspondant probablement à une opération de refinancement ou de levée importante de fonds. En revanche, les remboursements de dette ont été constants mais marquants en 2022 avec des remboursements de 694 millions et d’autres valeurs importantes, indiquant une politique de réduction de l’endettement à cette période.
- Achats d’actions et émissions d’actions
- Les rachats d’actions ont également été importants, avec des valeurs pouvant atteindre -312 millions en juillet 2025, témoignant d’une stratégie de rachat pour soutenir le cours ou optimiser la structure du capital. En parallèle, l’émission d’actions dans le cadre de plans d’actionnariat a été régulière, permettant de financer ces rachats ou d’autres initiatives de rémunération.
- Flux de trésorerie provenant des activités de financement
- Ce flux montre une forte volatilité, avec un pic significatif de 2 278 millions de dollars en 2021, lié à l’émission de dettes, et des périodes de sorties nettes importantes comme en 2022 et 2023, indiquant des activités de financement actives comprenant emprunts, remboursements ou rachats d’actions. La gestion financière semble orientée vers une levée de fonds importante suivie d’une réduction de la dette ou de la rémunération des actionnaires.
- Effet des variations des taux de change
- Les fluctuations liées aux taux de change ont été relativement faibles, avec un impact marginal sur la trésorerie, témoignant d’une exposition limitée ou d’une gestion efficace de la devise étrangère.
- Augmentation (diminution) nette de la trésorerie
- La variation nette de la trésorerie a été très volatile, avec des périodes d’importantes augmentations, notamment en octobre 2023 (+ 448 millions), et des baisses sévères en octobre 2024 (- 566 millions). Ce comportement traduit une gestion active des liquidités en fonction des opérations d’investissement, de financement et des fluctuations opérationnelles, avec une capacité à générer ou à consommer rapidement des liquidités selon les besoins stratégiques ou conjoncturels.