Tableau des flux de trésorerie
Données trimestrielles
Le tableau des flux de trésorerie fournit des informations sur les entrées de trésorerie et les paiements en espèces d’une entreprise au cours d’une période comptable, montrant comment ces flux de trésorerie relient le solde de trésorerie de fin de caisse au solde de début figurant au bilan de l’entreprise.
Le tableau des flux de trésorerie se compose de trois parties : les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement et les flux de trésorerie provenant des activités de financement.
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Adobe Inc., tableau des flux de trésorerie consolidés (données trimestrielles)
en millions de dollars américains
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2025-08-29), 10-Q (Date du rapport : 2025-05-30), 10-Q (Date du rapport : 2025-02-28), 10-K (Date du rapport : 2024-11-29), 10-Q (Date du rapport : 2024-08-30), 10-Q (Date du rapport : 2024-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2024-03-01), 10-K (Date du rapport : 2023-12-01), 10-Q (Date du rapport : 2023-09-01), 10-Q (Date du rapport : 2023-06-02), 10-Q (Date du rapport : 2023-03-03), 10-K (Date du rapport : 2022-12-02), 10-Q (Date du rapport : 2022-09-02), 10-Q (Date du rapport : 2022-06-03), 10-Q (Date du rapport : 2022-03-04), 10-K (Date du rapport : 2021-12-03), 10-Q (Date du rapport : 2021-09-03), 10-Q (Date du rapport : 2021-06-04), 10-Q (Date du rapport : 2021-03-05), 10-K (Date du rapport : 2020-11-27), 10-Q (Date du rapport : 2020-08-28), 10-Q (Date du rapport : 2020-05-29), 10-Q (Date du rapport : 2020-02-28), 10-K (Date du rapport : 2019-11-29), 10-Q (Date du rapport : 2019-08-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-03-01).
- Revenu net
- Le revenu net affiche une tendance globale à la hausse sur la période analysée, avec des fluctuations importantes notamment autour de fin 2019 et lors du premier semestre 2020. Après une période de croissance continue début 2020, il y a une baisse notable en fin d'année 2020, suivie d'une reprise soutenue jusqu'au début 2023. Par la suite, une stabilization relative est observée, avec une légère croissance jusqu'au début 2024. La tendance générale indique une capacité à générer des bénéfices croissants en dépit de périodes ponctuelles de baisse.
- Amortissement, amortissement et dépréciation
- Les charges d'amortissement connaissent une croissance régulière dans le temps, passant de 145 millions de dollars en mars 2019 à environ 209 millions en février 2025. La tendance est à l'augmentation progressive, reflétant probablement des investissements en immobilisations et actifs incorporels, ainsi qu'une politique d'amortissement systématique.
- Rémunération à base d’actions
- Ce poste présente une tendance à la hausse constante, passant de 185 millions en mars 2019 à près de 497 millions de dollars en juin 2023. La croissance indique une utilisation accrue de programmes de rémunération en actions pour fidéliser et motiver les employés, contribuant potentiellement à la dilution des actions et à une augmentation des charges liées à ces programmes.
- Réduction des actifs au titre du droit d’utilisation des contrats de location-exploitation
- Les montants liés à la réduction des actifs locatifs apparaissent à partir de fin 2019, avec une variation modérée autour de 19 à 23 millions jusqu’en 2024. L’absence de données avant 2019 limite l’analyse, mais cette ligne indique une gestion active des contrats de location selon les normes comptables en vigueur.
- Dépréciations d’actifs liées aux contrats de location
- Les dépréciations d’actifs ont été enregistrées uniquement à partir de 2024, avec un montant de 78 millions, suggérant une révision à la baisse de valeurs d’actifs spécifiques pour cette période. Aucun autre enregistrement n’est visible auparavant.
- Impôts différés
- L’évolution des impôts différés montre une certaine volatilité, avec une tendance à la maîtrise de ces éléments à partir de 2020, oscillant entre valeurs positives et négatives. La présence de valeurs négatives en 2020-2024 indique des passifs d'impôts différés, avec une certaine fluctuation dans leur intégration aux résultats.
- (Gains) latents sur placements, montant net
- Ce poste reste nul ou très faible en valeur, avec de petites fluctuations entre gains et pertes, sans tendance claire sur la période.
- Autres éléments hors trésorerie
- Ce poste montre une certaine stabilité, avec quelques variations mineures. La valeur est généralement faible, reflétant probablement des éléments de régularisation ou des ajustements financiers mineurs.
- Créances clients, montant net
- Les créances clients présentent une volatilité importante, avec des pertes et des gains significatifs à différents moments. Notamment, des dépréciations importantes sont observées en 2020-2021, marquant des périodes de dégradation de la qualité des créances ou d’effets de marché spécifiques.
- Dépenses payées d’avance et autres actifs
- Ce poste fluctue fortement, avec une tendance générale à la diminution en 2020-2024, sauf quelques périodes de revalorisation temporaire, peut-être liées à des investissements ou à des dépenses différées.
- Dettes fournisseurs
- Ce passif montre une tendance à la fluctuation, avec des variations entre situations de crédit accru et d’apurement. La tendance générale n’indique pas d’augmentation ou de diminution soutenue mais plutôt une gestion dynamique des obligations commerciales.
- Charges à payer et autres passifs
- Ce poste est très variable, notamment en 2020-2023, où des pics importants sont enregistrés. La fluctuation peut refléter des ajustements comptables, des obligations fiscales ou autres passifs liés aux opérations courantes.
- Impôts sur bénéfices à payer
- Une forte volatilité est visible, avec des valeurs très variables dans le temps. De nombreux pics positifs et négatifs indiquent une gestion complexe des obligations fiscales, en lien notamment avec les résultats et leur fiscalité.
- Produits reportés
- Les produits reportés montrent une tendance à la fluctuation, avec des périodes d’accumulation importantes, notamment en 2020-2022, témoignant de revenus différés liés à des contrats ou à des arrangements spécifiques.
- Variations des actifs et passifs d’exploitation
- Ce poste indique une activité soutenue de gestion d’actifs et passifs d’exploitation, alternant entre augmentations et diminutions significatives dans toutes les périodes, reflétant probablement des ajustements de gestion ou de stratégie opérationnelle.
- Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie nets
- Ce poste montre une évolution marquée avec des pics importants, notamment en 2020-2021, possiblement liés à des ajustements de consolidation ou à des éléments exceptionnels, et indique un effort pour rapprocher les résultats comptables et la trésorerie provenant de l’exploitation.
- Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation
- Ce flux montre une croissance significative sur la période, passant de 1013 millions en mars 2019 à un maximum de 2921 millions en juin 2023, avant une légère baisse en fin 2024. La tendance indique une amélioration progressive de la capacité à générer de la trésorerie par l’exploitation.
- Achats de placements à court terme
- Les achats fluctuent fortement, avec des périodes de forte intensité notamment en 2024. Les flux indiquent une gestion active des placements à court terme, avec une tendance à l'augmentation de l'investissement dans ces actifs à partir de 2023.
- Échéances des placements à court terme
- Les échéances présentent une croissance constante, illustrant une rotation régulière des placements à court terme, avec des valeurs significatives à partir de 2022, permettant probablement de libérer des liquidités pour financer d’autres activités.
- Produit de la vente de placements à court terme
- Ce poste reste faible et relativement stable, avec quelques pics en 2021, témoignant d’activités de liquidation occasionnelles de placements à court terme.
- Acquisitions, déduction faite de la trésorerie acquise
- Les données indiquent une absence notable jusqu’en 2024, sauf en 2022-2023 où quelques acquisitions sont enregistrées, notamment avec des montants significatifs, indiquant une stratégie d’expansion ou de renouvellement d’actifs.
- Achats d’immobilisations corporelles
- Ce poste montre une tendance à la baisse en termes de montants, suggérant un ralentissement des investissements en immobilisations physiques, avec une moyenne annuelle en diminution après 2020.
- Achats de placements à long terme, d’actifs incorporels et d’autres actifs
- Les investissements dans ces actifs connaissent une certaine fluctuation, avec une tendance à la réduction en 2024, ce qui pourrait refléter une stabilisation ou une consolidation des investissements en actifs incorporels et autres actifs à long terme.
- Produit de la vente de placements à long terme et d’autres actifs
- Ce poste reste faible ou nul sur toute la période, suggérant peu ou pas de cessions importantes de placements à long terme ou autres actifs important.
- Flux de trésorerie nets (utilisés pour) provenant des activités d’investissement
- Ce flux indique globalement une utilisation de trésorerie dans les investissements, avec des valeurs négatives importantes notamment en 2020 et 2021, soulignant une politique d’investissement actif ou de stratégie d’acquisition de nouveaux actifs.
- Rachats d’actions ordinaires
- Les rachats d’actions montrent une tendance à la hausse constante, avec un engagement accru dans le programme de rachat, atteignant jusqu’à 3500 millions de dollars en 2025, ce qui indique une politique de redistribution de valeur aux actionnaires par réduction du nombre d’actions en circulation.
- Produit de la réémission d’actions propres
- Ce produit est généralement nul ou faible, avec quelques périodes où il devient significatif, notamment en 2020-2021, témoignant de l’émission d’actions dans certains contextes, en complément des programmes de rachat.
- Impôts payés liés au règlement net des attributions d’actions
- Ce poste montre une volatilité importante, avec des montants très élevés en 2019, 2020 et 2022, suggérant un impact fiscal substantiel lié à la rémunération en actions ou à d’autres opérations de rémunération différée.
- Produit de l’émission de titres de créance
- Des émissions de dettes significatives, notamment en 2022 et 2025, traduisent une stratégie de financement par endettement pour soutenir les investissements ou le rachat d’actions, avec une présence notable sur plusieurs périodes.
- Remboursement de la dette
- Les remboursements de dettes sont concentrés autour de 2023-2024, avec notamment un remboursement considérable en 2022 (-3150 millions), indiquant une gestion active du levier financier pour optimiser la structure du capital.
- Autres activités de financement, montant net
- Ce poste fluctue fortement, avec des éléments positifs et négatifs circonstanciés, témoins des opérations variées de financement ou de gestion de la dette et du capital.
- Flux de trésorerie nets affectés aux activités de financement
- Ce flux indique des sorties importantes, surtout en 2022-2023, sous l’effet du remboursement de dettes et des rachats d’actions, traduisant une politique de désendettement et de redistribution aux actionnaires.
- Effet des taux de change sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie
- Les variations dues aux taux de change sont faibles, avec quelques effets positifs ou négatifs épisodiques, n’affectant pas de manière significative la structure de trésorerie globale.
- Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie
- La variation finale de la trésorerie indique des flux très volatils, avec des périodes de croissance importante en 2020 et 2021, suivies de décroissances notables en 2024. La tendance montre une gestion dynamique des liquidités, en cohérence avec les activités d’exploitation, d’investissement et de financement.