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Delta Air Lines Inc. pages disponibles gratuitement cette semaine :
- Tableau des flux de trésorerie
- Structure du bilan : actif
- Analyse des ratios d’activité à court terme
- Ratios d’évaluation des actions ordinaires
- Sélection de données financières depuis 2007
- Ratio de marge bénéficiaire nette depuis 2007
- Rendement des capitaux propres (ROE) depuis 2007
- Ratio de rendement de l’actif (ROA) depuis 2007
- Ratio de liquidité actuel depuis 2007
- Rapport cours/valeur comptable (P/BV) depuis 2007
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31), 10-K (Date du rapport : 2019-12-31), 10-K (Date du rapport : 2018-12-31), 10-K (Date du rapport : 2017-12-31).
- Tendance des revenus d'exploitation
- La répartition des revenus d'exploitation a connu des variations notables sur la période. La part des passagers a augmenté de 84,42 % en 2017 à un pic à 89,94 % en 2019, avant de diminuer fortement à environ 75,3 % en 2020 et 2021, probablement en lien avec la crise liée à la pandémie. La proportion dédiée à la cargaison est restée relativement stable, autour de 1,6 % à 3,5 %, avec une légère hausse en 2020 et 2021. La composante "Autre" a connu une baisse initiale, puis une augmentation significative en 2020 et 2021, dépassant 21 %, ce qui pourrait refléter la diversification ou des activités exceptionnelles durant cette période. La consolidation des revenus indique que, malgré ces évolutions, la part totale reste équilibrée au fil des années.
- Évolution des marges et des coûts
- La marge brute a fluctué, passant de 57,91 % en 2017 à 57,6 % en 2019, puis chutant à 37,44 % en 2020, avant de rebondir à 51,85 % en 2021. Cette baisse en 2020 est cohérente avec la baisse de fréquentation et la réduction des revenus, tandis que la reprise en 2021 témoigne d’une certaine résilience. Les coûts des produits d'exploitation ont augmenté en 2020 à 62,56 %, une hausse probable liée à la baisse de revenus, ce qui a fortement impacté la rentabilité. Les autres coûts, notamment ceux relatifs au personnel (salaires et coûts connexes) et aux amortissements, ont également connu une augmentation en 2020, pénalisant la profitabilité. Cependant, une amélioration est observée en 2021, avec une réduction des coûts en pourcentage des revenus.
- Charges opérationnelles
- Les charges liées au carburant, services contractuels et autres loyers ont diminué en pourcentage des revenus avant 2020, mais ont augmenté en 2020 en raison de la crise sanitaire et des fluctuations du marché. En 2021, elles se sont stabilisées ou ont légèrement diminué. La dépense liée à la location d’avions a également diminué, mais reste présente. La hausse des coûts en 2020 a fortement réduit la marge d'exploitation, qui est tombée à -72,94 %, indiquant une grave opérationnelle déficitaire. La reprise en 2021 a permis une amélioration, la marge d'exploitation repassant à 6,31 %.
- Résultat opérationnel et profitabilité
- Le bénéfice d'exploitation a suivi une tendance baissière, passant de 14,82 % en 2017 à 14,08 % en 2019, avant de chuter à une perte sévère de -72,94 % en 2020. La situation s’est fortement dégradée en 2020, en lien avec les événements extraordinaires marquant cette année, mais une amélioration notable a été enregistrée en 2021 avec un bénéfice de 6,31 %. Le bénéfice net a suivi un schéma similaire, avec une croissance stable jusqu’en 2019, suivi d’une chute en 2020, puis une reprise partielle en 2021, culminant à 0,94 %. La variation des autres charges, notamment celles liées aux dépréciations, à la restructuration et aux intérêts, a aussi amplifié la volatilité des résultats.
- Facteurs exceptionnels et éléments non opérationnels
- Les charges de restructuration ont fortement augmenté en 2020, témoignant de mesures de réorganisation importantes, avec une valeur atteignant près de 48 % du revenu d’exploitation. La reconnaissance de subventions gouvernementales en 2021 a apporté un soutien, représentant environ 15 % des revenus, contribuant à atténuer les pertes. La dépréciation et autres pertes ont également pesé en 2020, contribuant à la dégradation des résultats, mais ont été réduites en 2021. La gestion de la dette et les éléments exceptionnels comme la perte à l’extinction de la dette ou les gains sur placements sont marginaux mais influencent la rentabilité à un niveau global.
- Conclusion générale
- Les données révèlent une forte volatilité financière sur la période analysée, fortement impactée par la crise sanitaire mondiale. La période 2020 est marquée par une chute drastique de la profitabilité, une hausse des coûts et une dégradation des marges. La restitution progressive des résultats positifs en 2021 suggère une reprise, bien que la rentabilité reste sensible aux fluctuations externes et aux ajustements opérationnels. La gestion des coûts, notamment liés au carburant, aux personnels et aux activités connexes, demeure essentielle pour la stabilité future de la performance financière.