Bilan : passif et capitaux propres
Le bilan fournit aux créanciers, aux investisseurs et aux analystes des informations sur les ressources (actifs) de l’entreprise et ses sources de capitaux (ses capitaux propres et ses passifs). Il fournit normalement également des informations sur la capacité bénéficiaire future des actifs d’une entreprise ainsi qu’une indication des flux de trésorerie qui peuvent provenir des créances et des stocks.
Les passifs représentent les obligations d’une société découlant d’événements passés, dont le règlement devrait entraîner une sortie des avantages économiques de l’entité.
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-09-30), 10-K (Date du rapport : 2023-09-30), 10-K (Date du rapport : 2022-09-30), 10-K (Date du rapport : 2021-09-30), 10-K (Date du rapport : 2020-09-30), 10-K (Date du rapport : 2019-09-30).
- Comptes créditeurs
- Les comptes créditeurs ont présenté une stabilité relative entre 2019 et 2020, avec une légère baisse en 2021, suivie d'une augmentation significative en 2024. Cette tendance indique une gestion peut-être plus prudente ou plus agressive du crédit fournisseur selon les périodes.
- Rémunération accumulée et avantages sociaux
- Ce poste a connu une croissance entre 2019 et 2020, puis une diminution en 2021, avant de retrouver une stabilité avec une légère augmentation jusqu'en 2024. La fluctuation pourrait refléter des ajustements dans la politique de rémunération ou des modifications dans le nombre d'employés.
- Intérêts payables
- Les intérêts payables ont été enregistrés à partir de 2021, avec une augmentation notable en 2022, puis une stabilisation relative, indiquant un accroissement de la dette ou de la charge d’intérêts sur cette période.
- Passifs à court terme au titre des contrats de location-financement
- Ce poste a augmenté modestement entre 2019 et 2024, suggérant une expansion progressive des contrats de location-financement à court terme ou une reconnaissance accrue de tels passifs.
- Autre
- Les autres passifs ont connu une forte augmentation entre 2019 et 2020, puis ont fluctué, avec une diminution en 2022 suivie d'une reprise en 2024. Ces variations peuvent être liées à des changements dans la comptabilisation ou dans la nature des autres passifs.
- Autres charges à payer
- Ce poste a connu une tendance à la hausse soutenue depuis 2019, atteignant un pic en 2024, ce qui pourrait indiquer une accumulation de charges à payer ou une hausse des provisions pour charges futures.
- Produits reportés
- Les produits reportés ont augmenté de façon régulière, bénéficiant d’une croissance constante, notamment en 2024, témoignant d’une croissance dans les revenus différés ou non encore réalisés.
- Échéances actuelles de la dette
- Ce poste a connu une baisse en 2020, avant de remonter en 2021, puis de diminuer à nouveau en 2024, illustrant des refinancements ou des échéances de dettes selon les périodes.
- Passif à court terme
- Ce poste a varié en fonction des fluctuations de la dette à court terme et d’autres passifs, avec une baisse significative en 2022, suivie d’une reprise en 2024, reflétant une gestion active de la liquidité et du passif à court terme.
- Dette à long terme
- La dette à long terme a connu une forte croissance entre 2019 et 2021, puis s’est stabilisée ou légèrement diminuée en 2022 et 2023, mais remonte en 2024, indiquant une stratégie d’endettement accru ou de refinancement à long terme.
- Passifs non courants au titre des contrats de location-exploitation et de location-financement
- Les passifs non courants liés aux contrats de location-exploitation ont fluctué, tandis que ceux liés à la location-financement ont légèrement diminué après 2019, reflétant une évolution dans la structure des contrats de location et le traitement comptable de ces éléments.
- Autres passifs
- Ce poste a augmenté sensiblement entre 2019 et 2024, ce qui pourrait refléter l’accumulation de provisions ou autres obligations hors bilan ou hors passifs classiques.
- Passifs non courants
- Les passifs non courants ont connu une croissance constante, doublant presque entre 2019 et 2024, indiquant un accroissement des obligations hors court terme ou à long terme, principalement en termes de dette et autres passifs différés.
- Total du passif
- Le total du passif a suivi une tendance haussière, passant de 1 143 681 US$ en 2019 à 2 680 563 US$ en 2024, témoignage d’un accroissement global de l’endettement et des obligations de l’entreprise.
- Actions ordinaires et capital versé supplémentaire
- Les actions ordinaires ont peu varié, tandis que le capital versé supplémentaire a augmentée de façon régulière, illustrant une augmentation progressive du capitaux propres par émission ou achat d’actions, ou par la croissance du capital social.
- Stock de trésorerie
- Le stock de trésorerie, exprimé en valeur comptable négative, a connu une augmentation de l’insuffisance de liquidités ou des investissements en liquidités au prix coûtant, indiquant des sorties importantes de trésorerie ou des investissements significatifs dans des actifs financiers ou autres investissements à court terme.
- Bénéfices non répartis
- Les bénéfices non répartis ont connu une croissance constante, témoignant d’une accumulation des résultats positifs, probablement utilisés pour renforcer la trésorerie, assurer la croissance ou financer des projets futurs.
- Cumul des autres éléments du résultat global
- Ce cumul a augmenté négativement entre 2019 et 2022, puis a connu une légère amélioration en 2024. Cela pourrait refléter des pertes latentes ou des ajustements de valeur en éléments de résultat global hors résultat net.
- Capitaux propres (déficit)
- Les capitaux propres sont passés d’un excédent en 2019 et 2020, puis ont fortement chuté en 2021, devenant négatifs en 2022, puis continuant à décroître. La tendance montre un déficit croissant, signalant une dégradation de la situation financière et une accumulation de pertes ou de réductions de capital.
- Total du passif et des capitaux propres
- Ce total a augmenté globalement, atteignant 1 717 884 US$ en 2024, avec une croissance plus rapide dans le passif, mais une dégradation des capitaux propres, indiquant une augmentation de l’endettement non compensée par les résultats retenus.